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Tous les articles du mois de février 2016

Le retour de randonnée au Tas de Pierre

Publié 29 février 2016 par Sharon et Nunzi

à Nina moutons automneLes meilleures choses ont une fin. Et, en ce 29 février, Percy et ses trois amis Paul, Joseph et Rhys, membres du club des chasseurs de fantômes, rentrent au Tas de Pierre. La nuit est déjà tombée.

– Euh…Percy ?
– Oui Joseph ?
– Tu as filé les clefs du Tas de pierre à quelqu’un ?
– Tous mes enfants en ont une, ma soeur aussi.
– Non, ça, je me doute bien…. Je ne veux pas te faire peur…
– Ni moi non plus, compléta Rhys.
– Mais il y a quelqu’un au sommet de la tour qui nous regarde.
Percy leva la tête, et dut se rendre à l’évidence : une silhouette se dressait au sommet de la tour, les deux mains sur les crénaux.
– Qui nous regarde, qui nous regarde, grommela Perceval. Perso, je ne vois pas ses yeux ! Je me demande bien de qui il s’agit.
– Il n’y a pas trente-six solutions pour savoir, précisa Rhys.
– Merci, je sais. Alors, on rentre ou on campe bêtement devant Kellen Castle ?
– On rentre ! dirent ces trois amis.

Les plumes d’Asphodèle – vagabonder

Publié 27 février 2016 par Sharon et Nunzi

Les mots à insérer sont Flânerie, pacager, liberté, baguenauder, circonstance, enthousiasme, prisonnier, errance, prairie, libellule, céleste, nuage, délire, rencontre, bohème, paria, alouette, gironde, évanescent, agripper.

– Celeste Aida !
Perceval McKellen et ses amis du club de chasseurs de fantômes (Joseph, Paul et Rhys) étaient partis en randonnée. Paul (vous savez… celui qui est toujours d’humeur bohème) avait transformé leur flânerie en karoaké géant.
– Alouette, alouetteuh…………
– Cela suffit ! s’exclama Perceval en posant son sac à dos, j’admire ton enthousiasme, Paul, ton souffle aussi, mais j’ai besoin d’une pause.
– Moi non. Je vais poursuivre mon errance jusqu’au bout de cette gironde prairie, là où pacagent quelques moutons et je reviens.
Entonnant « Qu’elle est belle, ma liberté », Paul reprit son chemin.
– Ce qu’il y a de bien avec lui, c’est son enthousiasme, en toutes circonstances, souffla Percy.
– Oh, dit Joseph, toi, ça n’a pas l’air d’aller.
– Si, très bien.
_ Le Tas de Pierre te manque.
– Non. Ce qui me manque, c’est le calme. James et Elinor changent si souvent d’avis que je ne sais pas s’ils sont aujourd’hui « en couple » ou « séparés ». James se sent « prisonnier » du mariage, il a fait « une rencontre ». Il prétend même se sentir un paria dans notre famille. C’est du délire.
Perceval soupira.
– Et le lendemain, la musique change ! Il vit un amour sans nuage, d’une légèreté de libellule, évanescent et subtile avec Elinor.
– Ton gendre est un poète, commenta Rhys.
– Ses textes me collent actuellement un ulcère ! J’ai besoin de m’aérer, sinon, je vais agripper ma cornemuse et lui taper dessus. Pourquoi crois-tu que j’ai accepté de baguenauder dans la campagne en chantant ?à Nina moutons pluvieux !

Galopin et Lisette.

Publié 24 février 2016 par Sharon et Nunzi

D’un côté, nous avons Galopin, capable de tenir la pause pendant cinq minutes :

De l’autre, nous avons Lisette :

Parfois, nous avons Galopin et Lisette ensemble :

Cette fois-ci, Galopin a pris la meilleure place.

Bon mercredi à tous ! Sharon et ses élèves sont en route vers l’opéra.

Les jumelles Tamara et Framboise.

Publié 21 février 2016 par Sharon et Nunzi

Framboise a rejoint Tamara et leur grand copain dans notre chambre. Framboise a tout de suite apprécié les coussins fleuris.

Tamara est très proche de sa cousine Alias Sérafina, au point qu’on pourrait les prendre pour des jumelles. Alias Sérafina est à gauche sur la photo, Tamara est à droite.

Tamara apprécie elle aussi les couffins fleuris. Ce doit être de famille.

Bon dimanche à tous !

Lettre de Chablis, 16 ans, à Paprika, 6 ans.

Publié 20 février 2016 par Sharon et Nunzi

Cher Paprika,

Comment vas-tu ? Je sais que tu as été opéré au début des vacances d’un polype à la narine droite, j’espère que tu te remets bien de cette intervention. Aussi, je serai bref : ménage-toi !


Stérilisé depuis presque seize ans, je ne me suis jamais intéressé aux filles. Est-ce pour cette raison qu’elles s’intéressent à moi ? C’est sans doute une des raisons pour laquelle on me prend pour une femelle, et non un mâle !
Toi, Paprika, tu as aussi ce souci ! Depuis presque dix jours, on demande de tes nouvelles. Comment va-t-elle ? Il va bien, corrige Sharon. On peut se nommer Paprika et être un mâle, ce n’est pas interdit !
La preuve que tu es un mâle, c’est que Vitamine est folle de toi ! Et toi, tu te comportes avec elle comme un mâle entier doit le faire (je ne vais pas donner de détails, non ? Si ce n’est que cela ne m’empêche pas de dormir, ni Vitamine après de revenir me coller !), sans courir le risque de lui faire des chatons. Cependant, mon cher Paprika, j’ai bien noté, que, parfois, tu étais vraiment fatigué après. Aussi, ménage-toi ! Dors ! Je suis sûre que tu n’as pas tes seize heures de sommeil ! Regarde un peu la tête que tu fais !

Par conséquent Paprika, dors bien, mange bien, redeviens pote avec les jumelles Tamara et Framboise, elles sont beaucoup plus sages que Vitamine !

Chablis d’Elbeuf

Guillaume au Tas de pierre – III

Publié 19 février 2016 par Sharon et Nunzi

Guillaume a entrepris de raconter à Perceval comment il en était arrivé à se retrouver dans cet état.

– J’ai commencé à clopiner avec des béquilles, mais très vite, j’ai décidé de m’en passer. Évitez de me dire que ce n’était pas très malin, je crois que tout le monde me l’a dit, ou presque. Quatre jours plus tard…

– Quatre jours seulement ? coupa Perceval.

    – Oui, quatre jours seulement, ce n’est pas la peine de me dire que j’ai commis des erreurs, je le sais ! J’étais donc dans mon bureau, en train de faire tranquillement de la paperasserie, quand j’ai entendu des cris. Une personne qui était entendue comme témoin, venait de prendre la fuite en courant. N’écoutant que mes réflexes d’ex-flic de terrain, je suis parti à sa poursuite. Je n’étais pas tout seul.
    – Je ne suis pas sûr que cela me rassure.
    – Je suis arrivé jusqu’au jardin, sans ressentir aucune douleur. A vrai dire, je suis si peu sensible à la douleur que les médecins se posent des questions et traquent une pathologie rare. Juliette parle plutôt de bétise pure.
    – Je serai assez enclin à être de son avis, commenta Perceval.
    – Au jardin, j’ai voulu enjamber une rambarde plutôt que de la contourner. C’est au moment où je la franchissais d’un bond presque athlétique que je me suis souvenu qu’elle servait aussi à délimiter les deux niveaux du jardin.
    – Ouille.
    – Et que je me suis pris les pieds dedans, roulant sans beaucoup d’élégance tout en bas de la pente – herbée, heureusement. Arrivé en bas, j’ai bien ressenti ma douleur par contre.
    – Je veux bien vous croire.
    – J’ai eu droit au savon de ma vie par Juliette. D’habitude, elle prend assez bien les choses. Là, j’ai eu l’impression qu’elle avait oublié mes précédentes mésaventures.
    – Ou qu’elle a atteint un point de saturation.
    – Peut-être. Elle n’a pas été déçue, la semaine était loin d’être finie.

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Jeudi poésie – 18 février 2016

Publié 18 février 2016 par Sharon et Nunzi

Voici ma participation aux Jeudi poésie d’Asphodèle.

Les roses de Saadi

J’ai voulu ce matin te rapporter des roses ;
Mais j’en avais tant pris dans mes ceintures closes
Que les noeuds trop serrés n’ont pu les contenir.

Les noeuds ont éclaté. Les roses envolées
Dans le vent, à la mer s’en sont toutes allées.
Elles ont suivi l’eau pour ne plus revenir ;

La vague en a paru rouge et comme enflammée.
Ce soir, ma robe encore en est tout embaumée…
Respires-en sur moi l’odorant souvenir.

Marceline Desbordes-Valmore.