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Tous les articles du mois de novembre 2012

La guerre des clans, tome 1 d’Erin Hunter

Publié 30 novembre 2012 par Sharon et Nunzi

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Autant vous le dire tout de suite, c’est Sharon qui m’a fait partager la lecture de ce premier tome, livre qu’un de ses élèves lui a prêtés. Vous trouverez donc ci-dessous une analyse très personnelle de cette oeuvre.

Rusty est un chaton domestique, seulement il s’ennuie. Il trouve que les croquettes sont fades, l’eau aussi est fade, et il ne rêve que d’une chose : chasser. Je le comprends, il a du trouver les célébrissimes croquettes Beurk dans sa gamelle.

Il s’aventure dans la forêt où ils découvrent des clans de chats sauvages qui lui parlent du « coupeur » – le vétérinaire. Lui n’est pas encore coupé, qu’il en profite.

Il n’y a pas que des désavantages à être stérilisés, après, on vous prend pour une fille. N’est-ce pas, Chablis ?

Rusty, rebaptisé Nuage de feu à cause de son poil roux, est intégré au Clan du Tonnerre. Mais certains chats sont méfiants : chat domestique un jour, chat domestique toujours. Saura-t-il respecter l’esprit du clan ? Saura-t-il chasser ?

La guérisseuse du clan se nomme Petite Plume, elle est écaille de tortue et soigne les blessures grâce à des toiles d’araignées. Manque de chance : elle est tuée.

Au nom de toutes les écailles de tortue, je proteste énergiquement ! Que’elle soit guérisseuse, c’est chouette, qu’elle se fasse dégommée pendant le tome 1, ce n’est pas chouette du tout ! Mais il y a une autre guérisseuse, nommée Croc Jaune, en référence à son âge, je le suppose. Elle a encore de la chance, elle a toutes ses dents, j’en connais qui les ont toutes perdues (je ne citerai pas de nom).

Sinon, les bagarres entre félins, les méthodes de chasse sont très bien racontées, les auteurs (Erin Hunter est un pseudo porté par un collectif de quatre auteurs britanniques) aiment les chats et connaissent parfaitement leur sujet. Et c’est plutôt cool.

Challenge Totem de Lili Galipette

Chablis en nocturne

Publié 24 novembre 2012 par Sharon et Nunzi

Chablis se livre fréquemment à son activité favorite : la sieste.

Voici deux photos pour illustrer cette activité :

La photo suivante vient d’être prise, nous avons de petits soucis avec l’éclairage :

Chablis a accepté de poser, tout juste réveillé.

Trop prêt

Publié 24 novembre 2012 par Sharon et Nunzi

Je persiste à dire que ce n’est pas l’appareil qui fait la qualité de la photo, mais la personne qui prend les photos.

Comment cela, le modèle compte aussi ?

Comment cela, je me suis approchée beaucoup trop prêt ?

Comment cela, la photo est floue ?

Pas du tout !

Puis, contrairement à d’autres, je n’ai pas de problèmes avec le flash.

Guillaume Berthier, chapitre IX

Publié 22 novembre 2012 par Sharon et Nunzi

Résumé : une pause a lieu dans les aventures de Guillaume Berthier. En compagnie d’Imogène d’Arcy, il se rend au mariage de son cousin Boris, et pas un fantôme à l’horizon. Tout va donc pour le mieux. Tout ? Non.

Les épisodes précédents sont réunis dans la section Guillaume Berthier.

« – Imogène ? Tu ne crois pas que tu exagères ?

Elle ne leva même pas les yeux.

– Non.

– Moi non plus. Je crois cependant que la famille de la mariée le pense.   »

Je me levai et refis le tour de la place de la mairie, évitant soigneusement le banc devant lequel se tenait mon cousin et ses témoins. Voici deux heures que nous attendions la mariée, en vain. Les trente premières minutes, le maire avait fait bonne figure. Les trente suivantes, il s’était montré stressé. Au bout d’une heure et demi, il nous avait flanqué dehors, nous avait laissé son numéro de portable, et prié de l’appeler si jamais la mariée « se pointait ». Il avait franchi la distance qui le séparait de son domicile tout proche d’un pas élastique et avait passé le seuil de sa demeure. J’aurai aimé l’imiter.

Bien sûr, des signes d’inquiétude apparaissaient, ici et là. J’appris ainsi que la mariée devait venir dans la voiture de ses témoins, accompagnée de sa demoiselle d’honneur. Cette dernière était arrivée par ses propres moyens, aussi furieuse que sa bonne éducation le lui permettait, croyant qu’elle avait été oubliée. L’un des témoins avait été joint par téléphone, il attendait encore. Mes tantes avaient appelé, comme dans un mauvais feuilleton, les hôpitaux et les commissariats. Bien sûr, Boris avait tenté de joindre Morgane – je ne me souvenais même pas de son prénom – sans succès. Sa mère ? Elle était décédée, quelques années auparavant. Son père ? Il était déjà présent et son expression était indéchiffrable. Il était ennuyé, bien sûr, mais il l’était depuis qu’il avait pris place dans la salle des mariages.

– A ton avis, me souffla Benjamin, combien de temps avant qu’il ne sollicite ton aide, toi, le commandant Berthier, qui a mis hors d’état de nuire celui que la presse avait surnommé « le tueur des musées » ?

– Un surnom débile, intervint Imogène, toujours plongée dans son livre. Notre écossaise préférée l’avait sorti  de son sac à main XXL dès que nous avions été contraints de lever le camp.

– Qui sait ? renchérit-il. Elle a peut-être été enlevée. A moins qu’elle ne se soit enfuie avec le témoin. Il a disparu lui aussi. Au fait, qu’est-ce que tu lis ?

Ils se tutoyaient, l’entente avait été immédiate. Boris n’avait même pas serré la main d’Imogène.

Manuel de savoir-vivre à l’usage des invités à un mariage annulé  par Philippe-Antoine de Nanterry. J’ai aussi du même auteur : « comment survivre avec 380 invités et un mariage reporté à une date ultérieure. Ne faites pas cette tête-là, c’est le comte lui-même qui me les a prêtés. Il s’est dit que j’en aurai besoin. Le témoin disparu est une femme. Peut-être sont-elles allées voir ailleurs si ton cousin n’y était pas ?

Une heure passa encore, et les recherches s’intensifièrent. Benjamin, Juliette, Imogène et moi avions effectué un repli stratégique dans le salon de thé du village. Dire qu’un buffet champêtre nous attendait à la maison de campagne du beau-père de Boris.

– Pourquoi le mariage religieux n’aura-t-il lieu que dans deux mois ? demanda Juliette. D’habitude, les deux s’enchaînent.

– Pose la question à Boris, si tant est qu’il veuille bien nous parler, répondit Benjamin.

– Au moins, seul le maire est furieux, intervint Imogène. Le curé de la paroisse aurait peut-être été moins charitable.

Elle avait commandé un thé, nous trois cafés. Elle pianotait sur le clavier de son téléphone portable, bien plus vieux encore que le mien.

– Mon frère voulait savoir comment la cérémonie s’était déroulée, je lui dis qu’elle n’a pas encore eu lieu.

– Toby ou Rudy ?

Je n’étais pas peu fier de me souvenir du prénom de ses deux petits frères.

– Non, Russel. Il est physicien. Il s’inquiète toujours pour moi. D’ailleurs, je ne vous cacherai pas que je ne compte pas passer ma soirée ici, et si je ne peux être d’aucune utilité, autant que je retourne à Dijon.

Je ne pouvais m’empêcher de penser qu’Imogène avait un don. A peine avait-elle prononcé ces mots qu’une berline s’arrêtait sur la place et que deux jeunes femmes en sortirent. Boris, tante Valéria, et quelques membres de la famille Maresquier accoururent. Pas besoin d’être commandant pour comprendre que l’une des deux était la future mariée.

– Originale, sa tenue, ponctua Imogène, qui avait quitté son siège et son thé pour se rapprocher de la vitre.

Boris avait saisi Morgane par les épaules, et échangeait avec elle des propos animés (soyons généreux, supposons que ce soit bien elle) pendant que monsieur Maresquier se tenait légèrement en retrait, pas concerné du tout par ce qui se passait, ce qui ne changeait pas grand chose à son attitude. Morgane Maresquier, future Morgane Tessier, était vêtue d’un gros pull en maille noir, d’un pantalon en cuir, de grosses chaussures (je dirai plutôt des bottes de chantier, me souffla Imogène) et cerise sur le gâteau de mariage, un bonnet noir. J’avais rarement vu mariée arborer un couvre-chef aussi épuré. Je n’eus guère le temps de m’extasier davantage sur cette excentricité, Juliette était battue à plates coutures, que l’ex-future mariée remontait dans sa voiture, et repartait, manquant au passage de renverser mon cousin.

– Guillaume, je crois que cette fois-ci, sur le podium de la loose familiale, tu n’es plus premier !

Revenons trois ans et demi en arrière. Je fête mon anniversaire avec ma compagne, nous vivons ensemble depuis trois mois. Tous mes amis sont là, même le docteur Bérénice de Nanterry, même mon supérieur, le commissaire divisionnaire Aymeric Gauthier est là. Je suis heureux, joyeux, encore expressif. J’ignore que mon co-équipier lorgne sur ma copine, je ne sais pas que je serais bientôt grièvement blessé et que je ne vivrais plus sans voir des fantômes. Je suis dans le bonheur de l’instant présent. J’allai demander à Benjamin s’il voulait un autre jus d’orange (et oui, jamais d’alcool, même quand je ne suis pas en service, vieille coutume familiale) quand on sonne à la porte. Je vais ouvrir, je me demande qui peut bien venir alors que tous mes invités sont déjà là. Sur le seuil, se tient Constance, mon ex-compagne. Elle porte  un bébé dans ses bras. Elle entre.

« – Bonjour Guillaume. Je te présente Victoria. C’est ta fille. Quand j’ai compris que nous deux, c’était presque fini, j’ai tout fait pour tomber enceinte. Comme ça, nous sommes liés pour la vie. Bon anniversaire. »

Trois ans plus tard, les circonstances ne comptent plus, et je suis ravie d’avoir une fille, même si je ne la vois qu’un week-end sur deux,la moitié des vacances scolaires ou chaque fois que sa mère craque et la dépose chez sa grand-mère pour une durée indéterminée. Puis, la situation aurait pu être pire, elle aurait pu s’appeler Imogène.

– Il est très bien, mon prénom, dit notre clerc de notaire préférée.

Pourquoi avais-je l’impression qu’elle lisait dans les pensées ?

Chablis et moi

Publié 19 novembre 2012 par Sharon et Nunzi

La photo a été prise hier, vous pouvez voir Chablis au premier plan, et moi sur le buffet, derrière.

Cette photo a été prise quelques minutes plus tard, après que je suis descendue du buffet. En fait, je suis tombée, mais chut ! Ne le dites pas, j’ai voulu descendre trop vite.

Essai

Publié 19 novembre 2012 par Sharon et Nunzi

Sharon s’est décidé à ressortir le vieil appareil photo, à mettre dedans une carte mémoire, des piles, et à nous prendre en photos. En effet, toutes les photos prises jusqu’à présent l’étaient avec son téléphone portable.

Je vous laisse juger du résultat, avec ce portrait officiel, au sommet du buffet :

True blood – recette à boire et à croquer

Publié 18 novembre 2012 par Sharon et Nunzi

Je participe du mieux que je peux au challenge de Syl. Je tiens donc à vous présenter ce superbe ouvrage, cadeau de Sharon :

Le livre est signé Giana Sobol et Alan Ball.

Si, comme nous, vous aimez les vampires, les loups-garous, la série True blood, ce livre est fait pour vous ! Les recettes sont commentées, pour ne pas dire mises dans leur contexte par les personnages eux-mêmes, avec de nombreuses photos – des recettes et des personnages. Comme quoi, il n’est pas besoin d’avoir la lumière à tous les étages (n’est-ce pas Sookie et Jason ?) pour savoir cuisiner. Et même si je n’ai pas regardé la série depuis longtemps, j’ai au moins reconnu une recette, celle de la tarte aux noix de pécan, recette de la grand-mère de Sookie ou le pain de maïs préparé par Tara.

Je ne vous cache pas que ni Sharon ni moi n’avons testé de recettes. Cela ne saurait tarder cependant. Enfin, dès que Sharon se remettra à cuisiner.

Guillaume Berthier, chapitre VIII

Publié 17 novembre 2012 par Sharon et Nunzi

Résumé des épisodes précédents : Guillaume Berthier est commandant à Dijon. La commissaire divisionnaire Hectoria de Magny lui a demandé d’aider son petit frère François, victime d’agissements étranges. Elle ignore que Guillaume peut voir des fantômes. Il n’est pas le seul : Imogène d’Arcy, clerc de notaire de son état, le peut aussi, et aide Guillaume à cerner les vrais problèmes de François. De là à les résoudre, c’est plus compliqué. D’ailleurs, il n’y a pas que les fantômes dans la vie, il y a aussi les vivants, et ils peuvent être pénibles.

Les précédents épisodes sont regroupés dans la rubrique Guillaume Berthier.

Je ne vous cache pas que je n’avais pas compris toutes les explications d’Imogène d’Arcy. D’un côté, Angélique de Nanterry avait été tuée par erreur, de l’autre, elle était une espionne. J’acceptai cependant de passer un week end dans sa famille. Pas en Écosse, non, je n’étais pas fou : dans la maison, en région parisienne. Je me demandai à quoi pouvaient bien ressembler les parents d’Imogène. Si j’avais regardé les photos, un peu partout chez elle, j’aurai eu la réponse.

En attendant, ce samedi, je devais retrouver la mienne, de famille. Mon cousin Boris se mariait ce week-end. Je vous rassure : il ne m’a pas choisi comme témoin. Il ne m’a même pas invité au début. Il a fallu l’insistance de sa mère, qui lui a dit que « cela ne se faisait pas » pour qu’il daigne m’envoyer un carton d’invitation. Sincèrement, je préfèrerais encore mieux passer deux heures avec nos vampires que deux jours avec lui. Je parle peut-être ainsi parce que je n’ai toujours pas rencontré les vampires, contrairement à Imogène. Passons. Ou plutôt non, arrêtons-nous, car j’ai convaincu Imogène de venir au mariage, histoire d’agacer un peu plus mon cousin, qui n’a pu cacher sa stupéfaction en apprenant que je viendrais accompagné, et Juliette (ma soeur) aussi.  J’enseignai au passage à Imogène la subtile distinction entre mon cousin Benjamin (régisseur) et mon cousin Boris (après une école de commerce, travaille à un poste avantageux dans une société qui fait plein de profits). Aussi loin que remontent mes souvenirs, nos relations ont toujours été spéciales, pour ne pas utiliser un mot plus péjoratif. Nous n’avons pas joué ensemble, nous ne nous sommes pas battus – Boris préférait cogner, je n’ai jamais jugé utile de riposter, pourtant j’aime donner plus que recevoir. La soeur de ma mère ne nous fréquentait que lorsqu’elle y était obligée. Autant dire que s’il avait été possible pour elle de couper notre branche de son arbre généalogique, elle aurait immédiatement saisi une  hache – pas une tronçonneuse, économie oblige. Ma mère et elle ne se parlaient pas. Un souvenir me revient. Ma tante Macha (la mère de Benjamin) en train de se tordre les mains, comme si elle cherchait à s’arracher la peau, coincée entre ses deux soeurs qui se dévisageaient, sans échanger un mot. Puis Macha m’attrapa, attrapa Benjamin (il n’était jamais loin) et nous entraîna ailleurs. Je ne me souviens pas où.

Maintenant si vous me demandez pourquoi ma tante Valéria ne peut nous voir ni en peinture, ni en sculpture, et pourquoi je n’ai pas envie de manquer le mariage de son rejeton, je ne vous dirai pas que je suis bien en peine de savoir les causes de cette détestation. Je vous assure que son motif est tellement absurde que je demande même si, énoncé à haute voix, il est crédible. Ma tante, qui me laisse indifférent, se refuse à nous considérer comme des membres de la famille à part entière car Juliette et moi avons été adoptés. J’ai même surpris un jour, bien involontairement, une remarque sur « l’héritage » que nous aurions un jour, et sur le fait que ma mère aurait pu avoir « de vrais enfants » si elle l’avait voulu.

C’est donc avec joie que je donne le bras à Imogène d’Arcy, clerc de notaire divorcée protestante chasseuse de fantômes et pote avec un couple de vampires devant la mairie d’un petit village normand. Ma joie fut de courte durée car Imogène tressaillit en voyant mon cousin.

– Si c’est pour me dire, murmurai-je en saluant Boris de très loin, qu’il ne peut me supporter, je le sais.

– Non. Tu ne vois rien, tu ne ressens rien ?

– Si, et pour une fois, je souris franchement en voyant ma soeur et son invraisemblable tenue. Son compagnon n’était pas mal non plus.

– Moi, si. Ton cousin a de sérieux ennuis, et il t’a invité non pour vous faire plaisir, mais pour les partager avec toi.

Elle se tut. Heureusement, car je n’avais pas l’intention de l’écouter plus longtemps. Nous rentrâmes, dans la mairie, nous installâmes et attendîmes la mariée.

La lumière s’il vous plaît !

Publié 12 novembre 2012 par Sharon et Nunzi

Sharon a repris aujourd’hui, et je suis seule… ou presque. Enfin, je suis avec Chablis, qui ronronne et vocalise moins (il fait froid), je suis avec Lassie. Bref, le temps passe.

Cependant, je voudrai protester énergiquement. Certes, Sharon a besoin de lumière pour taper ses articles, mais la lumière me gène, je suis obligée de mettre mes pattes par-dessus mes yeux, et parfois même ma queue, pour espérer dormir. Chablis, curieusement, ne semble pas déranger outre mesure.

Comme mes dernières photos sont ratées, je vous mets des photos de copains :

Nous avons Paolo (en haut) et Amaryllis (en bas), l’oncle et la tante de mon Koala chéri. La patte appartient à Brésilienne.