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Tous les articles du mois de avril 2020

Des nouvelles des chatons

Publié 30 avril 2020 par Sharon et Nunzi

Bonjour à tous

Pour ma part, je vais bien, et mon oncle Hastings, qui fête ses onze ans, aussi.

En revanche, pour les chatons, c’est autre chose.

Galopin comment à montrer des signes de fatigue.

Je ne vous parle même pas de Sharon : les chatons passent leur temps à égarer ce qui leur sert de jouer, à maltraiter les arbres à chats.

Aux grands maux les grands remèdes : Sharon a donc puisé dans le stock de jouets de réserve (il faut toujours avoir de l’avance) et a donné deux balles à grelots aux chatons.

Bilan : Pompadour et Pétunia jouent ardemment avec elles, Lilas et Lavande n’en ont rien à faire, Lisette et Galopin regardent la scène, montrant déjà de légers signes d’épuisement.

Heureusement, c’est le week-end !

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Recette de confinement : hamburger au poisson

Publié 26 avril 2020 par Sharon et Nunzi

Bonjour à tous

Voici, pour les gourmandises de Syl, une recette spécial confinement (ça y est, enfin, la farine, la levure et le papier toilette sont revenus dans les rayons. Reste à savoir quelle recette on peut confectionner avec le papier toilette).

Ingrédients :

– pain à hamburger
– maquereau au naturel en conserve ou sardine en conserve au naturel (plus de rayon poissonnerie pour l’instant)
– tomates
– neufchâtel ou camembert :

Comment faire ?

– Ouvrir les pains.
– Mettre des morceaux de tomates, le poisson, et un peu de fromage.
– Refermer les pains.
– Faire cuire au four pendant dix minutes.

Dans un monde idéal, Sharon aurait aimé prendre du poisson frais. Il n’y en avait pas. Ce jour-là, on trouvait du neufchâtel au supermarché, pas de camembert, donc on fait avec… les moyens du bord.

 

Galopin – ou rappelle-toi quand tu étais un chaton.

Publié 23 avril 2020 par Sharon et Nunzi

Bonjour à tous

Je ne vous présente pas Galopin maintenant, modèle de calme, de sagesse, chat adulte parfaitement épanoui et raisonnable :

A son arrivée, Galopin ressemblait à cela :

A l’époque, il avait toujours faim et cela se voyait. La vidéo suivante lui a valu le surnom de « Grosbouffe, le réfugié politique » par les collègues de Sharon.

Après avoir lu cet article, vous comprenez pourquoi il montre une énorme indulgence face aux chatonnes et à Lisette.

Bon jeudi à tous.

Carnet du grand écrivain spécial confinement #2

Publié 20 avril 2020 par Sharon et Nunzi

A la suite du mail précédent de Philippe de Nanterry de Chenoncelle, le grand écrivain lui demanda quelques précisions.

Cher grand écrivain,

puisque vous insistez, je vais vous parler plus amplement de l’ancêtre à qui je dois mon prénom.

Non, il ne s’est pas uniquement illustré en tombant malencontreusement par la fenêtre, réduisant à néant le buisson de fleurs planté par son jardinier, et l’éducation de son neveu qui entendit une phénoménale bordée de jurons. Cela fait partie de la légende familiale, cela fait surtout partie des mémoires d’Isabelle de Nanterry, sa fille, qui furent publiées en 1820 – après la Restauration et la restitution du château familial duquel je vous écris, il fallait bien remplir les caisses.

Mon ancêtre soutint vivement les encyclopédistes, il admirait « furieusement » Rousseau, et en dépit de maints soucis financiers, réussit à marier ses deux filles aînées, Clotilde et Jeanne-Hippolyte – cette dernière fut mariée au comte de Carduel, ce qui marqua la première union entre nos deux familles. La deuxième ? Et bien, ma grand-mère Nanterry est née Elisabeth de Carduel.

Revenons à Philippe, si cela ne vous dérange pas. Son grand malheur pour un aristocrate ? Ne pas avoir de fils. Heureusement, son frère cadet en avait un. Je sais qu’il est de tradition de voir le cadet entrer dans les ordres, mais ce ne fut pas le cas pour les Nanterry – Philippe aurait été trop casse-cou dans sa jeunesse, et ses parents auraient préféré assurer l’avenir du nom. Hélas, son neveu était de complexion fragile, donc difficilement mariable en dépit du nom, du domaine, et de la maigre fortune familiale. Philippe eut donc un coup de génie et maria sa dernière fille, Isabelle, oui, celle qui écrivit ses mémoires, à son neveu : Louis-Nicolas, leur fils, naîtrait au domaine en 1785, deux ans après Marie-Catherine.

Pardon ? Comment cela, mon ancêtre vous rappelle furieusement quelqu’un ? Mais pas du tout. Je n’en ai pas fait exprès de marier ma fille aînée à mon neveu. Je me souviens très bien de ma réaction quand Adrien a eu l’outrecuidance, après m’avoir fait passer l’une des pires journées de ma vie mondaine, de me demander la main de ma fille, et bien, j’ai soudain choisi de me déconnecter de la réalité pendant une trentaine de minutes. Oui, je me suis évanoui, si vous préférez. Mon frère préfère dire qu’après cette journée mouvementée, j’ai fait une chute de tension, pour lui, c’est socialement plus acceptable. Donc, non, je n’ai pas organisé le mariage de ma fille Sophie avec mon neveu Adrien, sauf dans le sens où je n’allais pas laisser ma femme et mon frère s’occuper de tout : j’ai donc mis la main à  la patte et marquer ma plus vive désapprobation.

Pourquoi Philippe-mon-ancêtre n’a pas marié sa fille aînée à son neveu ? Tout l’intérêt d’avoir des filles est de conclure des alliances – et s’allier avec son petit frère, c’est moyen. Puis, Clotilde était plus âgée que son cousin d’une huitaine d’années, alors qu’Isabelle avait le même âge, ils ont quasiment été élevés ensemble, et s’entendaient très bien : ils ont donc poursuivi sur leur lancée étant mariés. Heureusement qu’ils s’entendaient bien, cela fut plus pratique quand ils fuirent avec leurs enfants en direction de l’Angleterre et qu’ils retrouvèrent les Carduel au port de Saint-Malo : fuir la révolution en famille a un côté pratique certain.

Philippe, mon ancêtre ? Il est décédé deux ans après naissance de son petit-fils, en 1787 donc, avec la certitude d’avoir prolongé la lignée.

Si vous avez d’autres questions, n’hésitez pas.

Philippe-Antoine de Nanterry de Chenoncelle

Carnet du grand écrivain spécial confinement

Publié 19 avril 2020 par Sharon et Nunzi

Bonjour à tous. En cette période de confinement, intéressons-nous à quelques-uns de nos personnages, confinés dans… et bien dans leur château.

Cher grand écrivain,

je suis ravi d’avoir de vos nouvelles. Pour ma part, je suis confiné avec ma femme, mon frère aîné et mes deux derniers enfants. « Confinés », dans leur cas, c’est beaucoup dire : quand on est médecin, le confinement prend un tout autre visage. Par conséquent, ils ont décidé de s’isoler dans l’aile ouest.

La cuisine ? Cela fait longtemps que nous avons installé des « cuisinettes » dans chaque aile (évier + cuisinière + réfrigérateur). Cette décision a été prise par mon grand-père, Charles-Marie Liénard, qui a vécu pendant la seconde guerre mondiale avec nous. Quand les allemands avaient réquisitionné les quatre cinquièmes de votre château, il fallait se montrer inventif.

Nous ne sommes pas à plaindre, surtout avec un parc de quatre hectares. Pour s’occuper, Pierre (frère aîné de Philippe, note de l’auteur) a décidé de tondre la pelouse lui-même. N’écoutant que son courage et sa volonté de marcher, il a bien sûr pris le très vieux modèle qui ne sert guère qu’à tondre la cour intérieure, et est parti très courageusement jusqu’au bout du domaine. Ne le voyant pas revenir, je me suis inquiété. Heureusement, il avait pris son téléphone portable avec lui. J’ai donc proposé d’aller le chercher. Il m’a demandé si je devais rédiger une autorisation de sortie – je lui ai répondu que, pour aller chercher mon frère aîné égaré dans notre propre domaine, cela me semblait tout de même énorme. A deux, nous réussîmes à monter l’engin dans la remorque, et nous repartîmes pour déjeuner dans l’aile nord du château (celle que l’on doit à notre ancêtre Alexis, qui était à l’architecture ce que je suis à la gastronomie française).

Il me prend parfois des envies bizarres. Ainsi, alors que Pierre avait entrepris d’épousseter l’Orangerie, il m’est venu à l’idée de faire les carreaux du rez-de-chaussée. Ma journée entière y est passée. Non, je ne ferai pas tout de suite ceux du premier étage, en une pensée émue pour mon ancêtre à qui je dois mon prénom, et qui, en voulait prendre un livre sis au sommet de l’a bibliothèque, est passé par la fenêtre. Oui, l’histoire date de 1770, mais j’aime à l’utiliser lors des visites guidées du château. Puis, Philippe de Nanterry s’en est bien remis, les parterres de fleurs sur lesquels il est tombé ont nettement moins bien réagi.

Mes collègues châtelains ? Comme c’est joliment dit. Certains pestent contre tous ces mariages annulés, qui entraînent eux-mêmes l’annulation de la location de leur château ou de leur Orangerie. D’autres, comme Jean du Plessis, apprécie le calme retrouvé, calme tout relatif puisque son fils et sa nièce l’appellent tous les jours.

Les courses ? Pierre a découvert les plaisirs du « drive », et c’est lui qui s’occupe désormais de, je le cite, la logistique. Nous nous occupons de la cuisine à tour de rôle, histoire de ne pas nous ennuyer.

Sur ce, cher grand écrivain, je vous laisse, et espère que mon mail aura répondu à toutes vos questions.

Philippe de Nanterry de Chenoncelle

 

Le bataillon des chatons au rapport

Publié 14 avril 2020 par Sharon et Nunzi

Bonjour à tous

Hier, Sharon et moi avons regardé Meurtres au Paradis pendant que je dinais – je suis très longue à manger.

Pendant ce temps, Lisette décidait de mettre de l’ordre dans le bataillon des chatonnes. Pour comprendre à quel point la soirée a été agitée (et la journée aussi), il suffit de regarder Galopin :

D’ailleurs, que regarde-t-il, Galopin ?

Il regarde Lisette !

Il regarde aussi et surtout des chatons en pleine bataille :

Galopin le comprend à ses dépends, être le seul adulte responsable, c’est fatiguant. Aussi vient-il donner un coup de patte à Lisette, Pompadour (qu’il cache sur la première photo ci-dessous) et Lavande.

Et Charmeur, me direz-vous ? En pleine crise d’adolescence, il a testé à peu près tous les jouets, les miens y compris. Il ne peut donc pas secourir Galopin.

Bon mardi à tous.

Chablis aurait eu vingt ans.

Publié 11 avril 2020 par Sharon et Nunzi

Bonjour à tous

Quelqu’un m’a rappelé hier que Chablis aurait eu vingt ans, lui qui nous a quittés à l’âge de 17 ans.

Un hommage s’impose donc pour celui qui a su éduquer les chablettes.

Galopin a nettement plus de mal avec les galopinettes, qui ont renversé la maison de toilettes ce matin, et vidé le contenu généreusement sur le sol.

Là, c’était le jour de notre mariage….

Photos après cicatrisation de son opération.

Photo devant la nouvelle maison.

Avec Vitamine, chablette un peu possessive.

Moi aussi, je savais être possessive !

Et n’oublions pas Chablis, âgé de sept ans et ses deux oreilles :

Merci à toi Chablis, pour tous ces bons moments partagés.

Lisette a besoin d’air

Publié 5 avril 2020 par Sharon et Nunzi

Bonjour à tous

Oui,  nous terminons la troisième semaine de confinement, et c’est rude.

Pour Lisette, c’est globalement la dix-huitième semaine de confinement avec les chatonnes. Oui, la maison est grande, cependant, Lisette ressent le besoin de prendre l’air.

Sinon, elle passe beaucoup de temps avec Galopin, qui la soutient moralement et physiquement face aux quatre tornades.

Bon dimanche à tous !