Cerise de Normandie est la maman des chablettes. Elle ressemble aussi beaucoup à ma propre maman.
Tout cela pour vous dire que Sharon nous a acheté, entre autre, un nouveau coussin.
En fait, il est devenu le coussin de Cerise. La preuve en images :
Vous noterez à quel point je suis sympa :je le lui laisse.
Il est des personnes qui viennent sur mon blog parce qu’elles cherchent des recettes de cuisine… Moi et Sharon (enfin, surtout Sharon) allons donc, de temps en temps proposer une recette ici. Je ne vais pas proposer mes recettes parce que j’ai déjà proposé il y a quelques années la seule et unique recette utile pour un chat.
Pour le flan surprise, il vous faudra :
– deux oeufs.
– un yaourt.
– 100 grammes de sucre glace
– 250 grammes de farine
– deux bananes bien mûres.
– 1/2 litre de lait.
Comment faire ?
– Mélangez les oeufs battus en omelette, le sucre, le yaourt, la farine.
– Ajoutez un demi-litre de lait.
– Ajoutez les deux bananes coupées en fines rondelles.
– Mettez 50 minutes au four (à 180 °).
Voici le résultat :
PS : Sharon envisageait d’ajouter cent grammes de chocolat noir fondu à la pâte
La journée fut mouvementée.
Oncle Hastings a été opéré avec succès – bon, il n’a plus vraiment de dents, mais je vous rassure, il s’est très bien comporté chez le vétérinaire. Il a simplement quatre jours de convalescence.
Quant à Ciboulette, elle est très proche de son doudou.
La visite post-opératoire de Paolo s’est bien passé, il n’a plus de fil, tout est cicatrisé.
Paprika va bien, il est très entouré par les parprikates.
Et oncle Hastings se fait opérer demain – qu’ont tous les membres de ma famille à avoir des problèmes dentaires ? Ou bien veulent-ils imiter les vampires avec les canines qui dépassent ?
De retour à Kellen Castle (le Tas de Pierre pour les intimes), Perceval se dit que c’était tout de même chouette de reprendre une vie des plus ordinaires – avec quelques fantômes, certes, mais quoi de plus naturel en Ecosse ?
Le grand écrivain lui confirma qu’il ne s’était rien passé d’extraordinaire en son absence, pas de visite incongrue, de vampires ou loup garou. Pas de pannes, pas de fuite d’eau, pas de toit effondré.
– Avant qu’Imogène ne travaille pour Erick de Magny, nous n’avions pas de ces rencontres intempestives.
Percy s’enquit aussi de la progression du nouveau livre de l’illustre écrivain.
– J’ai trouvé le titre, qui manque peut-être de platitude mais annonce le sujet : Salon Eole.
Pour ce jeudi, je vous invite à lire et à écouter cette chanson de Georges Brassens, « Mourir pour des idées ».
Mourir pour des idées, l’idée est excellente
Moi j’ai failli mourir de ne l’avoir pas eu
Car tous ceux qui l’avaient, multitude accablante
En hurlant à la mort me sont tombés dessus
Ils ont su me convaincre et ma muse insolente
Abjurant ses erreurs, se rallie à leur foi
Avec un soupçon de réserve toutefois
Mourrons pour des idées, d’accord, mais de mort lente,
D’accord, mais de mort lente
Jugeant qu’il n’y a pas péril en la demeure
Allons vers l’autre monde en flânant en chemin
Car, à forcer l’allure, il arrive qu’on meure
Pour des idées n’ayant plus cours le lendemain
Or, s’il est une chose amère, désolante
En rendant l’âme à Dieu c’est bien de constater
Qu’on a fait fausse route, qu’on s’est trompé d’idée
Mourrons pour des idées, d’accord, mais de mort lente
D’accord, mais de mort lente
Les saint jean bouche d’or qui prêchent le martyre
Le plus souvent, d’ailleurs, s’attardent ici-bas
Mourir pour des idées, c’est le cas de le dire
C’est leur raison de vivre, ils ne s’en privent pas
Dans presque tous les camps on en voit qui supplantent
Bientôt Mathusalem dans la longévité
J’en conclus qu’ils doivent se dire, en aparté
« Mourrons pour des idées, d’accord, mais de mort lente
D’accord, mais de mort lente »
Des idées réclamant le fameux sacrifice
Les sectes de tout poil en offrent des séquelles
Et la question se pose aux victimes novices
Mourir pour des idées, c’est bien beau mais lesquelles ?
Et comme toutes sont entre elles ressemblantes
Quand il les voit venir, avec leur gros drapeau
Le sage, en hésitant, tourne autour du tombeau
Mourrons pour des idées, d’accord, mais de mort lente
D’accord, mais de mort lente
Encor s’il suffisait de quelques hécatombes
Pour qu’enfin tout changeât, qu’enfin tout s’arrangeât
Depuis tant de « grands soirs » que tant de têtes tombent
Au paradis sur terre on y serait déjà
Mais l’âge d’or sans cesse est remis aux calendes
Les dieux ont toujours soif, n’en ont jamais assez
Et c’est la mort, la mort toujours recommencée
Mourrons pour des idées, d’accord, mais de mort lente
D’accord, mais de mort lente
O vous, les boutefeux, ô vous les bons apôtres
Mourez donc les premiers, nous vous cédons le pas
Mais de grâce, morbleu! laissez vivre les autres!
La vie est à peu près leur seul luxe ici bas
Car, enfin, la Camarde est assez vigilante
Elle n’a pas besoin qu’on lui tienne la faux
Plus de danse macabre autour des échafauds!
Mourrons pour des idées, d’accord, mais de mort lente
D’accord, mais de mort lente.
Lisette aime beaucoup jouer avec Mirabelle, même si celle-ci est vraiment très active. Cependant, Lisette aime aussi dormir, être tranquille – y compris avec le soutien d’une petite patte rousse.
Lisette et Galopin s’entendent bien. Très bien même. Et ils sont tout à fait d’accord pour faire la sieste ensemble.
Vous allez me dire : où est Mirabelle ? De façon très simple, celle-ci joue sur le sol avec à peu près tous les jouets qu’elle peut trouver, sous le regard de Lisette :
Après les déboires de sa fille, Percy avait oublié que, finalement, un mariage pouvait très bien se passer.
Les mariés ? Superbes. Alice portait une robe blanche rebrodée de bleu – et tant pis pour les esprits chagrins qui pensaient qu’une robe de mariée se devait d’être blanche. Guillaume était en uniforme, conformément aux souhaits d’Alice.
La mairie ? Chaleureux et émouvant. Sincère et touchant. Et les trois enfants d’honneur (rejetons du frère aîné de la mariée) étaient tout simplement trognons (de pomme, Percy n’a pu résister). Juliette restait Juliette, et sauta de joie pendant presque toute la cérémonie, ce qui ne sembla incommoder personne, surtout pas l’adjoint au maire.
La réception ? Percy béat d’admiration devant l’orangerie du château d’Hectoria de Magny, superbe, et décorée de manière lumineuse. Il nota la ressemblance extrême et troublante entre Guillaume et son cousin Benjamin, ingénieur du son qui animerait le bal dans la soirée. Imogène confirma que le salon de thé de Juliette avait toujours autant de clients.
Le repas ? Végétarien. Percy put donc manger sans problème.
Le bal ? Aérien.
Certes, la maman de Guillaume avait eu un pincement au coeur, en pensant qu’une de ses soeurs et un de ses neveux n’avait pas daigné venir. Elle leur laissait leur goujaterie et leur intolérance.
Certes, Hectoria avait eu l’air sombre – parce qu’elle trouvait qu’Alice était une bien plus belle mariée qu’Alicia, sa belle-soeur. Cela n’avait duré qu’un temps.
Ce que Percy retint, ce fut une journée remplie de bonheur, présent et à venir – et à l’annonce, juste après le weeding cake, qu’une petite Berthier allait bientôt agrandir la famille (Alice était persuadée, six mois avant la naissance du bébé, d’attendre une fille).