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Tous les articles du mois de janvier 2014

Et j’ajoute…

Publié 25 janvier 2014 par Sharon et Nunzi

… que la vie poursuit son cours.

Après quelques jours d’hébétude – Ciboulette jouait activement avec Alanis, avec Givenchy et leur disparition l’a rendue solitaire, nous dormions parfois sur la même couette – Ciboulette me masse à nouveau, joue à nouveau, ronronne à nouveau.

Et un peu de musique pour terminer :

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Guillaume Berthier – 31 décembre, suite et fin.

Publié 20 janvier 2014 par Sharon et Nunzi

tas_de_pierres_ruines_pour_sharonRésumé : 31 décembre, 16 heures. J’ai été blessé par Hugo, un chasseur de vampire à la poursuite de Russel, le chéri deux fois millénaires d’Imogène. Hugo ne s’est pas aperçu qu’il était entouré par des vivants et des vampires. Bérénice m’a extirpé les trois balles des jambes.

J’envisageais sérieusement de me mettre en disponibilité après cette charmante journée. Je ne me sentais pas de présenter un arrêt-maladie signé par un médecin-légiste, mes douleurs aux mollets (les deux avaient été touchés) me contraignaient en effet à plusieurs jours de repos forcé.

J’en étais là de mes réflexions profondes et muettes quand le chasseur de vampire tomba dans les bras de Perceval : il était abonné à Chasseur de fantômes magazine, le journal dont Percy était le rédacteur en chef ! Il souhaitait plus que tout rencontrer Paul, le brillantissime auteur des articles sur les vampires.

Miracle de la technologie : Percy joignit Paul sur son portable. Celui-ci communiait avec la nature et le cosmos pour préparer le passage de la nouvelle année. Percy flanqua le Van Helsing moderne dans sa voiture et le conduisit illico dans la modeste chaumière de Paul. Nous avions eu de la veine. Dix minutes après leur départ, on sonnait à la porte de château d’Arcy, et le copain vampire déjanté de Simon livrait des bouteilles d’un genre particulier.

Déjanté, déjanté… mis à part le fait qu’il avait de longs cheveux bruns, que son teint était d’une belle lividité cadavérique et qu’il souriait perpétuellement, il n’avait pas l’air plus dérangé que les autres. Certes, il se promenait avec une guitare dans le dos… et alors ?

Maintenant…. Je crois aussi que je vous dois quelques précisions. Je ne vous ai pas tout raconté. Je ne craignais pas, contrairement à Jamie, Simon et Jonathan, en plein conciliabule, l’arrivée imminente de Russel. Il était là depuis longtemps. Il était même à nos cotés depuis notre arrivée. Sous la forme d’un terre-neuve, Moonacre, soi-disant propriété de Toby, frère d’Imogène. Dès que j’avais vu cette charmante bestiole dotée d’un strabisme flagrant, et surtout l’hostilité de Sarah la saint Bernard à son égard (le réfrigérateur y avait laissé sa porte la nuit dernière), le doute m’avait envahi. Imogène avait répondu sobrement à ma question.

– Oui, c’est bien Russel. Toby a accepté de jouer le jeu. Le vrai Moonacre ? L’ex de Toby en a la garde pour les vacances – et je n’exclus pas qu’ils se rabibochent. Non, pas mon frère et son chien, mon frère et son ex !

Passer les fêtes dans la peau d’un terre-neuve… si ce n’était pas une preuve d’amour, je ne m’appelle plus Guillaume Jean Vladimir Berthier !

Les plumes du 18 janvier

Publié 18 janvier 2014 par Sharon et Nunzi

logo-plumes2-lylouanne-tumblr-comLes mots à placer étaient : Visage, camouflage, armée, plume, vénitien, jaune, déguiser, bal, argile, mensonge, embaumer, comédie, celer, mystère, pailleté, crème, farandole, grimace, hypocrisie, dissimuler, unir, usure, unique.

Mon résumé : Je ne vous cèlerai pas que le réveillon du 31 décembre, au chateau d’Arcy, fut compromis par l’arrivée d’un couple de vampires, Jaimie, et surtout Jonathan, qui avait pris un bain de minuit non dans de l’eau, mais dans un liquide jaune appelé Whisky écossais. Il n’allait pas très bien, mais alors pas du tout. Ce n’était rien comparé à ce qui m’attendait.

– Il s’est pris trois balles.
– Je vous entends ! m’écriai-je.

C’était vrai : j’avais pris trois balles, toutes logées dans mes mollets. Bérénice, belle-soeur d’Imogène et médecin légiste, était en train de me les retirer.

– Je suis désolé, j’ai cru que vous étiez un vampire.
– Les vampires n’existent pas ! s’exclamèrent en choeur Perceval, Pérégrine, Imogène, Simon, Jaimie et Jonathan, bien dégrisé cette fois-ci.
– Ouais, je confirme que je suis bien vivant, et ce n’est pas grâce à vous, dis-je, le visage légèrement déformé par une grimace.

– Souffrez-vous beaucoup ?
– Moins que la dernière fois : j’ai déjà reçu une balle dans la cuisse et une dans le biceps droit.

Être un poulet est parfois dangereux.

Je ne vous dissimulerai rien des circonstances uniques qui m’avaient conduit à souffrir ainsi. Alexandre a eu l’idée de faire prendre l’air à Jonathan, notre vampire bourré qui embaumait désormais la rose par la grâce du gel douche. Imogène avait refusé de nous accompagner, préférant rester « entre filles » (comprendre : ras-le-bol des vampires, l’hypocrisie, ce n’est pas son fort), se faire « un masque à l’argile », « tester des crèmes de beauté » et « préparer le bal vénitien », projet de sa petite sœur Indiana. « Se déguiser, danser la farandole et jouer la comédie » lui faisaient plus envie que soutenir un vampirounet chancelant.

 Je la comprenais parfaitement.

Percy et moi partîmes en éclaireur, vérifiant que la voie était libre. Après tout, peut-être que des randonneurs égarés se promèneraient sur la lande, un 31 décembre et uniraient les joies du sport au plaisir de la découverte de l’Écosse. Et bien, non. Derrière nous, marchaient James et Alexander, cousins d’Imogène, et Jamie, soutenant tout trois ce cher Jonathan. Bizarrement, l’air frais sembla le ragaillardir, bien que les vampires ne respirassent pas (et n’eussent pas la peau pailletée au soleil, encore un mensonge véhiculé par le cinéma).

 Jamie nous expliquait qu’il avait une combine pour le sang, par un pote vampire un peu déjanté.

       Parce qu’il en existe d’encore plus tarés que vous ? s’étonna Alexander.

       De plus doués, surtout. Ce n’est pas un mystère que les meilleurs $ont un don pour le camouflage et vivent en toute impunité parmi nous.

 Percy grommela (son seul mode d’expression) que cette révélation bousillait définitivement cette journée, quand il plissa les yeux, et moi aussi. Nous avions aperçu une étrange lueur. Un fantôme ? Non.

            Couchez-vous ! hurlai-je.

J’aurai dû suivre mon propre conseil. Je me retrouvai bientôt par terre, ne comprenant pas pourquoi on m’avait tiré dessus, hurlant la crème des imprécations contre les chasseurs du dimanche. Mes hurlements atteignirent même le château, ce qui poussa Arthur, le papa d’Imogène, (il n’avait pas passé dix ans dans l’armée de terre pour rien) à se porter très vite à notre secours et Percy à attraper par la peau du pull le sinistre crétin qui m’avait dégommé et dont vous avez lu les explications plus haut.

       Si, les vampires existent, et je puis vous assurer que celui que je traque est particulièrement dangereux. Je l’aurai, à l’usure s’il le faut, mais je l’aurai un jour.

Je ne me sentais pas le courage de lui dire qu’il était entouré par trois vampires, qui mourraient (hum, hum) d’envie de lui voler dans les plumes, méditant sur les moyens de se débarrasser de lui, de son arme et de ses baballes en argent, forgées par ses soins.

– Par curiosité, demanda Bérénice, qui en avait terminé de mon pauvre mollet, il a un nom, votre vampire ? Edward, Dracula, Spyke ?

– Il se fait appeler Russel Storange.

Cool ! L’amoureux d’Imogène nous rend visite. Je vous rassure, je l’ai pensé, je ne l’ai pas dit. Et pour une fois, c’est vachement rigolo de voir des vampires pâlir.

Bilan de la journée

Publié 15 janvier 2014 par Sharon et Nunzi

Et bien… je vais bien.

Ciboulette vocalise aussi bien que Chablis, mais moins longtemps, ce qui me permet de dormir.

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Elle passe aussi son temps à plonger ses jouets dans notre bol d’eau. Et qui les repêche ? Non, pas moi : je laisse faire Sharon et sa maman.

Quant à Giv’, elle est vivante, et les soins continuent. De légers saignements ont repris aujourd’hui, ils se sont vite arrêtés. Elle a essayé de manger… un peu, mais pas beaucoup. Courage Giv’ !

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Giv’

Publié 13 janvier 2014 par Sharon et Nunzi

Ce n’est pas parce que je vais bien qu’il faut que j’oublie le combat quotidien mené par Giv’ .

Moi, à côté, je vais bien.

Chaque jour nous apporte son lot de haut et de bas.

Courage Giv’ !

Je vous laisse : ma masseuse personnelle a besoin de moi.

 

6168f39765e9e1f03871a6c5b57c6b98Bahia, ma belle-soeur, copine de mon frère Cacao.

Giv’ n’est pas montrable en photo.

 

J’ai été taguée

Publié 12 janvier 2014 par Sharon et Nunzi

logo-tag-argaliJ’ai été taguée par Ceriat  et par Asphodèle.  Serait-ce la preuve que je suis bavarde ? Presque pas ! Je ne suis pas seulement bavarde, d’ailleurs, je suis bavarde ET conviviale. Ce n’est pas Ciboulette, avec laquelle je partage mes appartements privatifs, qui dira le contraire.

1. Lorsque tu apprendras que tu as été désigné, te réjouir tu devras. Danser la gigue et arborer le logo de ce tag sur ton blog tu feras. 

Je me réjouis, il n’y a pas de souci. Danser la gigue avec la petite Ciboulette sur le dos, c’est difficile.

Je vous propose donc cette gigue BWV 278 par Glenn Gould :

2. Pour remercier celui qui t’a désigné, un petit texte tu rédigeras. 

Merci à Cériat et à Asphodèle pour cette désignation.

Merci surtout de prendre l’une comme l’autre régulièrement de mes nouvelles, et des nouvelles des félins normands actuellement pas toujours en forme.

3. Puis, les 10 internautes les plus bavards sur ton blog tu nommeras.

Je n’aime pas répondre à des tags, et Sharon non plus. Je me garderai donc bien d’imposer quoi que ce soit.  Je citerai simplement les six commentateurs les plus nombreux : Asphodèle, Syl  Coccinelle  Ceriat ainsi que soene. Je citerai aussi caramelou le rouquin.

4. Les prévenir (sur leur blog) de ton méfait tu devras. 

Je le ferai… après la sieste. Et les soins à Givenchy. Sans oublier ma recherche frénétique des baballes égarées par Ciboulette. Moi, au moins, je sais où je les mets !

5. Faire ce tag UNE SEULE FOIS tu pourras. 

Ouf.

Guillaume et Imogène – le réveillon, suite et fin.

Publié 8 janvier 2014 par Sharon et Nunzi

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Jonathan, vampire irlandais et caractériel, a chuté dans la cuve des distilleries d’Arcy le 31 décembre, et il cuve désormais dans le petit salon, imbibé comme un baba au whisky. Pas pour longtemps.

D’un côté, Jonathan, vampire irlandais, gay et caractériel. De l’autre, Maggie-Piper d’Arcy, née McKellen, 60 ans. A élevé neuf enfants. Je vous laisse deviner qui n’avait aucune chance dans cette confrontation.

– Je vous ai amené des vêtements propres, ils sont à votre taille. Ôtez ceux que vous portez et prenez un bain. Nous allons essayer de vous remettre sur pieds et de réparer les dégâts que vous avez provoqués.

– Kaboumglouqchic.

– Pouvez-vous répéter, s’il vous plait ?

– Jamais… une femme… ne m’a donné… d’ordres… en 250 ans.  » Les paroles suivantes étaient des injures grossières, prononcées en gaélique. Pas de bol – Piper comprit parfaitement, et son frère aussi. Elle tendit le bras pour l’empêcher de fracasser Jonathan. Tout, dans sa posture, semblait dire : « laisse, je m’en occupe ».

Piper attrapa Jonathan, vautré sur le canapé, le souleva avec une facilité peu commune (j’appris plus tard les tristes raisons qui l’avaient dotée de cette poigne), le maintint d’une main (il était appuyé sur le canapé, il faut tout de même le préciser) et lui colla deux baffes retentissantes.

– A cause de vos bêtises, le contenu entier d’une cuve a été jeté, le système de sécurité est à changer entièrement, et les gardiens sont persuadés d’avoir eu affaire à un fantôme, si ce n’est plusieurs. Imaginez-vous le nombre de nuits blanches qu’Arthur et Pérégrine passeront par votre faute ? Bien sûr, vous ne pouvez pas comprendre, vous êtes un vampire !

– Je ferai ce que vous voudrez, mais lâchez-moi, s’il vous plaît, balbutia-t-il.

Piper n’en fit rien, mais l’aida à s’asseoir, ou plutôt, à s’écrouler littéralement sur le canapé – copie du XVIIIe, histoire de ne pas le dépayser. Son ami le conduisit dans la salle de bain attenante, d’où il ressortit… un peu plus présentable. Au moins, il sentait la rose.

– Il lui faut du sang, il ne va pas bien, dit Jamie.

– On n’a pas de réserves, on est désolé, dit Perceval.

– Je ne cambriolerai pas la banque du sang, prévins-je. Ni ne me dévouerai. » Il restait à rédiger un article sur l’influence de l’alcool écossais sur les vampires irlandais.

Six heures du matin. Son état de santé ne s’améliorait pas, il était jaunâtre. Une cirrhose post-mortem était-elle possible ?

Six heures trente. Il a perdu connaissance. Flûte ! Y a-t-il un médecin pour vampire dans la salle ?

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