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Tous les articles du mois de novembre 2015

Le pensionnant des louveteaux n’est pas de tout repos.

Publié 30 novembre 2015 par Sharon et Nunzi

Gaël de Nanterry est le directeur par intérim depuis tellement longtemps qu’il a l’impression qu’il le sera encore à l’heure de la retraite lupine – soit vers 120 ans, à peu près. Monsieur Chépukoi, nouveau professeur et ex de Gaël, a su se faire très discret – sauf le soir où il a frappé à la porte du logement de fonction de Gaël et où il est tombé nez à nez avec Benjamin, en peignoir, qui a non seulement rétabli le système informatique du pensionnat dans son intégralité, mais a su également capturé le coeur de Gaël. Ce n’est pas que les bras en sont tombés, à ce cher Silas, c’est plutôt tout ce qu’il portait dans les bras. Au moins, maintenant, il sait à quoi s’en tenir.

à Nina moutons automneSinon, pour revenir à nos moutons, il ne faut pas s’attendre à une journée calme et tranquille au collège, ce serait vraiment, mais alors vraiment trop demandé.
– Platon a disparu !
Non, nous ne parlons pas du philosophe, nous parlons d’Eric Platon, professeur de latin pas très en forme en ce moment.
– Il a fini sa journée de cours, il est peut-être rentré chez lui !
– Sa voiture est toujours là !
Recherches effectuées, monsieur Platon a eu un gros coup de fatigue, a poussé une porte, cherchant un local où faire la sieste, et …. s’est endormi sur une pile de dictionnaire. Ce sont des choses qui arrivent.
Madame Alma, elle, a tenu à rendre visite à plusieurs reprises à son amie madame Cobert. Il faudrait juste qu’elle arrête d’entrer et sortir sans arrêt, les élèves se plaignent des courants d’air.
– Le nouveau Pouic est arrivé !
Monsieur Catarel regarda son éminent collègue d’EPS, interrogatif.
– Monsieur et madame Pouic se sont donnés une mission : repeupler la meute, expliqua monsieur Trukenski. Tous les deux ans, un ou deux petits Pouic voit le jour. Cette année, c’est François Pouic qui est entré en 6e, une petite crevette lupine constellée de taches de rousseurs. Il vient d’annoncer la naissance de Surdorée Pouic, la toute petite dernière. La famille Pouic au grand complet – une douzaine de louveteaux à ce jour – est attendue pour la remise des prix.
– On est mort.
– On est cuit.
– J’ai l’impression d’entendre les 3e Bleu ! s’exclama madame Cobert. Allons, les garçons, un peu de courage !

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Let me introduce

Publié 29 novembre 2015 par Sharon et Nunzi

Oui, je sais, c’est un titre anglais. Why not ? Soyons originaux !

Depuis trois semaines, une petite nouvelle vit chez nous. Sharon, en revenant de voir sa copine Alma (qui, nous l’espérons, ne se reconnaîtra pas) est allée faire ses courses. Elle a vu une petite annonce : donne chaton handicapée de la patte avant droite. Le lendemain, Lisette Galipette arrivait chez nous :

Je vous épargne les visites chez le vétérinaire, le conseil d’un ami de notre vétérinaire, lui-même véto mais spécialisé en chirurgie orthopédiste, les radios… Tout cela pour dire que la petite, très vite surnommée Galopinette, semble beaucoup aimé la télé :

Elle aime aussi les peluches.

Elle semble aussi apprécié la compagnie de Galopin :

Bon dimanche à tous  !

La vie de couples, c’est important.

Publié 28 novembre 2015 par Sharon et Nunzi

Chablis et moi, nous nous sommes vraiment rapprochés.

Nous partageons beaucoup de choses ensemble, par exemple, ce couffin. Je reconnais cependant que Chablis a l’air de dormir debout.

Cependant, une entente est toujours possible :

Cependant, quand Chablis s’aperçoit que la place est libre….

…. il n’hésite pas à la prendre :

Bon dimanche à tous !

Les couffins, c’est bien.

Publié 25 novembre 2015 par Sharon et Nunzi

Nous avons reçu trois couffins neufs, dont deux fleuris, et nous les apprécions beaucoup.

Chablis semble beaucoup aimé le sien.

Je n’ai pas forcément compris l’usage du mien.

Ce qui me rassure est que Chablis non plus :

Bon mercredi à tous.

Les plumes d’Asphodèle – échapper.

Publié 21 novembre 2015 par Sharon et Nunzi

belle, gardien, lapin, destin, envolée, fermer, souffle, partage, quitter, s’abstraire, voyage, cavale, réchapper, chose, respirer, poète, nid, rêve, vie, doux, fugue, oiseau, imaginer, balles, poudre,  bercé.

La belle journée de madame Cobert.

6 h 15 : madame Cobert devrait se réveiller, sauf qu’elle a à peine fermé l’oeil de la nuit. S’abstraire de la fatigue, et nourrir les chats.

7 h 45 : madame Cobert, après avoir vérifié que les trois tonnes de litière et les cinq cents kilos de croquettes ont bien été livrés, quitte son nid douillet pour le pensionnat des louveteaux.

8h 20 : sms de son amie Alma : « avant toute chose, prévois des clous : les louveteaux ont fait des bêtises. »

8 h 30 : Exposé de Paul sur le poète Défonce de la Tartine. Madame Cobert lui conseille de mettre ses lunettes.

9 h 25 : fin du cours. Raphaël s’énerve parce qu’il faisait un joli rêve. Qui l’a réveillé ?

9 h 30 : on dirait que les 6e Bleu lui ont posé un lapin. Pas vraiment. L’un d’entre eux est en cavale, et les autres retiennent leur souffle, oubliant l’heure, et préférant rester dans la salle d’anglais pendant que madame Lecerf, perchée sur ses talons de douze centimètres, est à la poursuite de Simon.

9 h 35 : Simon n’a pas pratiqué longtemps l’art de la fugue, et se demande comment madame Lecerf a pu le rattraper. Pour prévenir toute nouvelle envolée, ce drôle d’oiseau est envoyé dans le bureau du principal Gaël de Nanterry.

9 h 55 : après un savon de compétition, il réintègre le cours de madame Cobert. Il aurait préféré rester avec le principal : le partage d’une évaluation de grammaire, très peu pour lui.

10 h 20 : récréation bien méritée. Café, gâteau au chocolat. Un cri de douleur retentit.
– Ce n’est rien, dit Jeanne, professeur d’arts plastiques. Ma tapette à Fred fonctionne.
Fred, prof d’anglais, a la fâcheuse manie de piquer les gaufrettes à la vanille de Jeanne. Elle a trouvé une solution.

11 h : les 4e Bleu sont égaux à eux-mêmes.
-Mais pourquoi Jonathan Harker part en voyage chez Dracula ? dit Mathieu.
-Parce que c’est son destin ! renchérit Anatole Sganou. Il doit l’accomplir, quitte à y laisser sa vie !
-Ouais, m’enfin, quand un mec ne respire pas, tu t’en aperçois. A propos, si j’avais été une fille, je me serai appelé Anastasia. Trop la cata.
– Et moi, Camille. Comme mes parents n’ont pas eu de louve, ils me l’ont mis en troisième prénom.

Madame Cobert les remercia pour la façon dont leurs doux commentaires faisaient avancer le cours.
– Pas de quoi !

13 h : déjeuner à la cantine. Monsieur Catarel, nouveau professeur d’EPS, veut savoir les notes de dictée des 4e Bleu « Juste pour leur casser les pattes avant l’endurance ».

14 h : expression écrite avec les 4e Vert pâle. « Imagine la traque d’un loup garou au XVIIe siècle par un des gardiens de l’ordre et tous les moyens qu’il utilise pour rester en vie. N’oublie pas d’utiliser tes connaissances acquises en technologie sur la manière de fabriquer des balles en argent et d’utiliser la poudre à bon escient. » Les élèves transpirent abondamment. Normal : la salle 32, celle de madame Cobert, est surnommé le Volcan, ce n’est pas pour rien !

14 h 50, récré. Monsieur Roussicit regarde le trombinoscope.
– Oh la là, la classe pourrie ! Je ne sais pas qui a les 4e Bleu, mais alors, bonne chance !
– C’est moi, dit madame Cobert.
– Tu n’as vraiment pas de bol. Dans cette classe, il y a les pires élèves. Ah, non, il y a encore pire : la 4e Citron.
– Je l’ai aussi.
– Alors, là, tu t’es tout pris dans les dents cette année.

15 h : les 4e Bleu, le retour. Bercée par strictement aucune illusion, madame Cobert les entend disserter sur le style platonique du texte : bah oui, il est tout plat, sauf quand Dracula escalade le mur.

16 h : fin de la journée de cours – pour aujourd’hui. La salle des professeurs est presque calme, c’est l’heure pour la chorale du collège de chanter : « il pleut, il pleut bergère, rentre tes blancs moutons ».  Sa constance explique sans doute les trombes d’eau qui tombent depuis dix jours. Madame Cobert monte dans sa voiture, avec un nouveau paquet de copies.

Nunzi tient à remercier sincèrement pour ce texte :
– les licornes à paillettes. Elles se reconnaîtront.
– les légumes verts (surtout les petits pois à lunettes). Ils se reconnaitront.
– les 3e Bleu Océan, pour leur constance.
– l’ensemble du personnel du pensionnat des louveteaux.

De l’utilité des chablettes.

Publié 11 novembre 2015 par Sharon et Nunzi

Chablis a ses fans : les chablettes. Vitamine est sans doute la plus acharnée, la plus proche de lui. Aussi, depuis que Chablis avait rejoint mes appartements privés à la suite d’une affaire de griffe incarnée, elle n’était plus très en forme. Qu’à cela ne tienne : elle a rejoint à son tour mes appartements.

Si le premier jour fut difficile, Chablis sut la convaincre de sortir de sa cachette, à grand coup de miaulements et autres sérénades. Depuis, ils sont vraiment redevenus très proches.

Je peux même dire que Chablis se repose sur Vitamine dès qu’il en a besoin.

Bon mercredi à tous.

Les vertus de la sieste.

Publié 7 novembre 2015 par Sharon et Nunzi

En ce début de week-end, on ne le dira jamais assez : la sieste est un moment très important, pour ne pas dire indispensable d’une journée réussie. Mes tantes Violette Désirée et Alias Sérafina, qui ont huit heures d’écart, ne diront pas le contraire.

Ma tante Nanoute Périscope, de huit minutes plus jeune que Violette Désirée, non plus :

Quant à moi :

je suis du même avis :

Bon samedi à tous !

Il n’y a pas que les loups garous dans la vie

Publié 6 novembre 2015 par Sharon et Nunzi

Il y a les fées aussi !

Pour ce week-end, un petit texte qui met en scène une fée. Toute ressemblance avec une personne existant ou ayant existé ne serait pas forcément fortuite.

– Allo ? Service après-vente « baguette magique » ? Ici la Fée Roce. Cela ne va pas, mais alors pas du tout ! Je suis sur une affaire qui est déjà bien compliquée, je suis avec une certaine Cendre quelque chose : je dois métamorphoser une citrouille en carrosse, des souris en chevaux, des lézards en laquais, et un gros rat en cocher. Et bien votre baguette, elle est foireuse ! Je n’ai pas un carosse, j’ai une barque, les souris sont devenues des bouledogues. Le rat est resté un rat, mais avec la taille d’un cocher ! Quant aux lézards, c’est presque la même chose, si ce n’est que leur livrée apparaît bien. Si les invités du bal ne sont pas trop regardant, leur peau verte et leurs écailles devraient passer inaperçus, on ne regarde jamais le petit personnel. Seulement, il faut bien que je trouve un moyen de l’emmener à ce bal avant la fin de la soirée, sinon, le prince, couillon comme il est, il va retrouver une autre nana, et Cendre devra faire le ménage jusqu’à la fin de ses jours. Un tapis volant ? Mais je ne suis pas en mission avec Aladin ! La baguette me sera livrée par chouette express ? Merci beaucoup !
à Nina moutons automne