Voici ma nouvelle participation au défi d’ Olivia.
J’ai intitulé ce texte « billet sans importance » parce qu’il marque à mes paupières (je ne peux pas dire « à mes yeux « , ce serait absurde, n’est-ce pas ?) une pause entre deux segments des aventures de Guillaume et Imogène.
Là, nous quittons, un peu, le monde des vampires, Imogène se retrouve juste avec un adorable chaton qui louche sur les bras. Elle n’est pas dupe, elle sait que ce chaton est Rufus le maître vampire – il a même pratiqué une petite phlébotomie sur son bras gauche, afin de manifester sa véritable nature. Guillaume, lui, après des épisodes un peu flous, a repris du poil de la bête (non, ne détournez pas les yeux, il ne se transformera pas en loup-garou) et a l’intention de tout faire pour tirer son cousin de ce mauvais pas. Je ne vous cacherai pas qu’écrire cette enquête était l’idée initiale du récit nommé Guillaume Berthier, du policier à tendance comique. Il faudra un jour que je me demande comment j’en suis arrivée à une histoire proche de la fantasy – et ce n’est pas sans conséquence.
Alexander ? Je le laisse à Sharon. Sans le savoir, il est en train de participer à la naissance de la vampirologie et tandis que des vampires viennent pleurer dans ses jupes – pardon dans ses kilts – sa sœur, dont il ne peut voir les œuvres érotiques en peinture, est venue reprendre Sarah la Saint Bernard et lui annoncer qu’elle la lui confiera à nouveau lors de son prochain stage d’écriture. J’ai même cru entendre Alexander dire : « bon débarras » – en parlant de sa sœur, bien sûr. Il faut dire qu’il s’arrachait les cheveux pour tenter d’aménager convenablement la longère qu’elle avait acquise, dans un petit bourg de Normandie, tout près d’une rivière. Pas d’électricité, pas d’escalier intérieur, juste l’eau courante et un plan invraisemblable : « tu vas te régaler, mon petit frère adoré ».
Notons le courage du fier Alex : bientôt, les vampires se bousculeront à sa porte, pire que si le chemin qui menait à sa maison de campagne était une avenue, et il exercera cette activité sans avoir l’idée d’arrondir son compte en banque – la sécurité vaut mieux que des espèces sonnantes et trébuchantes. Puis, les chauve-souris humaines n’ont pas d’argent, ils n’en ont pas l’usage, ils se débrouillent très bien autrement.
Je vous quitte sur ses quelques mots. Si vous êtes attentifs, vous vous dites que je n’ai pas placé le mot « espérances ». Non, je ne triche pas, c’est simplement que ce mot « espérances » me fait irrésistiblement pensé à Espéranza, ma maman (Espérance en français), raison pour laquelle je me nomme Annunziata (annonciation). Comme toute blogueuse normalement constituée, j’écris sous un pseudo. Je n’ai pas envie qu’on interroge … mon vétérinaire.
