Le Tas de Pierre – J – 15

Plus que quinze jours avant le mariage de Guillaume et Alice – et quatorze avant que Percy ne gagne la France, avec Winston, son bouledogue baveux bien aimé, sous le bras – et des kilts plein sa valise.
Six jours déjà que le grand écrivain était au château, et Percy l’entendait à peine : l’illustre auteur écrivait, bien qu’il avait juré, quelques mois plus tôt, qu’on ne l’y reprendrait plus.
Percy s’était endormi deux soirs de suite en lisant son dernier opus. Autant dire que ce n’était pas mauvais, c’était au-delà.
– Votre livre respire un profond ennui.
– Merci, c’est exactement le sentiment que je voulais provoquer. Mon prochain livre, je le souhaite, provoquera le même sentiment, de manière démultipliée. J’attends qu’un critique ait enfin le courage d’écrire : « ce n’est pas mauvais, c’est pire ».
– Et pourquoi ? demanda Percy.
– Parce que je veux que ceux qui perdent leur temps à me lire ouvrent les yeux sur ce qui les entoure et se rendent compte à quel point… rien ne va.
– Vaste programme.
– Plus vaste que la conception d’un nouveau jeu de téléréalité, je puis vous le dire.

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Givre en septembre

Givre est l’une des chablettes, avec Vitamine et Charisma. Tout comme Paprika, mais pour de tout autre raison, elle a perdu beaucoup de poils sur le dos, ce qui ne se voit pas sur la photo, puisque tout est localisé sur la colonne vertébrale. Grâce au traitement, la chute s’est stabilisée – reste à attendre la repousse, maintenant.

Voici une photo de Cerise, sa maman – toute ressemblance étant vraiment difficile à trouver.

Bon mardi à tous !

Le Tas de Pierre – j – 19 ou presque

– Guillaume, désolé de vous appeler si tôt, mais le mariage, c’est dans moins de trois semaines.
– Je sais bien, ne soyez pas plus inquiet que ma mère.
– Les invités ?
– OK. Ils sont quarante – sans compter les chiens et les chevaux.
– Ce ne sont pas ceux qui se plaignent le plus. La salle ?
– L’orangerie du château de Magny, prêté par Hectoria, à la condition qu’Alice porte une belle robe.
– Le repas ?
– Commandé – ma mère se charge du gâteau. Elle y tient.
– Je ne vous demande pas pour la robe, vous avez répondu. J’ai un imprévu – pour ne pas changer.
– ????
– L’illustre écrivain, je l’avais complètement oublié puisque ma fille Gladys n’est plus son attachée de presse. Il a débarqué ici, à pieds, pour fuir les journalistes qui veulent lui parler de son dernier chef d’oeuvre. Je suis d’accord : il est si ennuyeux qu’il devrait être remboursé par la sécurité sociale ! Ce n’est plus un livre, c’est un concept !

Dimanche en famille

Bonjour à tous !

Les températures, dans la belle région de Normandie, vont et viennent. C’est l’automne. c’est aussi la journée de la grande cérémonie de la vermifugation -non, vous n’aurez pas de photo de l’événement.

En revanche, vous aurez une photo de notre grande et belle sieste réparatrice, avec parfois, des surprises.

Vous reconnaîtrez à côté du nounours ma tante Violette Désirée, les jumelles Tamara et Framboise sur le coussin, moi, et, en bas de la photo, notre grand-père Roudoudou et Paprika, à demi dissimulé sous la couverture.

Bon dimanche à tous !

Selfie!

Non, pas le mien, mais celui de Sharon et de Violette Désirée, ma tante.

Bon week-end à tous !

Pas tout à fait montrable…..

Alors que mon frère de lait Paprika avait brillamment achevé sa repousse, voilà que Givre s’est réveillée de sa sieste hier en perdant des quantités considérables de poils. La photo ci-dessous a été prise quelques jours plus tôt, et Givre, qui est à côté de sa soeur Vitamine, est encore dans son état normal.

Ce soir, donc, elle est allée au vétérinaire, pas vraiment ravie de faire la route dans le panier de transport. Si son poids est satisfaisant – elle a pris huit cents grammes depuis juin –  elle a en revanche perdu à nouveau une quantité assez conséquente de poils pendant la visite, et apparemment, ce n’est pas fini.

Bilan : quinze jours de traitement, à cause d’une réaction allergique. A quoi ? Si encore on le savait ! Depuis elle a fait tomber un des rideaux de la pièce et s’est couchée dessus.

Bon rétablissement Givre !

La repousse, c’est fait !

Nous pouvons désormais considérer Paprika comme totalement guéri de sa pelade. Il a bien fallu les quatre mois nécessaires pour que son pelage repousse.

Pour ma part, je vais bien :

Bonne soirée à tous !

Annunziata fait la sieste

Tout comme Sharon, j’aime parler de moi à la troisième personne. Je cultive avec joie l’art de faire la sieste.

J’aime également être montrée en gros plan :

Même en très gros plan :

Je n’ai garde d’oublier Violette Désirée, Alias Sérafina, mes tantes, et Vitamine, chablette en chef.

Bon mardi !

Joyeux anniversaire Tamara et Framboise !

J’ai failli oublier :

Joyeux anniversaire Tamara et Framboise !

Tamara, l’aînée.

Framboise, la benjamine.

Gros ronrons affectueux  !

Sharon est allée au Festival America

Je ne vous dirai pas que Sharon nous a laissé seuls, toute la journée – depuis la rentrée, nous avons l’habitude, et nous avons de quoi nous occuper, même sans télévision. Galopin est d’ailleurs très occupé avec son harem, constitué de Lisette et de Mirabelle. Autre occupation : prendre son coussin, le flanquer par terre et dormir dessus. Ce n’est pas très éloigné de ce que fait Paprika, qui lui, essaie de se camoufler sous les coussins.

Mais revenons au Festival.

Après le train, le traditionnel café d’arrivée à Paris, et le métro, Sharon est arrivée au festival America.

Deux préoccupations : les dédicaces et les achats (parce que, mine de rien, trouver des livres qui ne sont pas dans l’actualité littéraire n’est pas forcément facile). Voici, ci-dessous, les livres achetés « pour le plaisir » -et Sharon de ne pas comprendre ceux qui vont à un salon du livre et ne s’intéresse pas aux livres :

– Entre les jours d’Andrew Porter.
– Au départ d’Atocha de Ben Lerner.
– Vent froid de CJ Box.
– Blonde de nuit de Thomas Perry
– Avant l’ouragan de Jewell Parker Rhodes.

Voici maintenant les livres dédicacés :

– Idaho, d’Andria Williams (auteur qui, au vue du pull de Sharon, lui a demandé si elle aimait les chats).
– Avant la nuit de Pete Fromm.
– L’oiseau du bon Dieu et Miracle à Santa Anna de James McBride.
– Fairyland d’Alysia Abbott.
– Babyji d’Abha Dawesar.
– La vérité sur Anna Klein de Thomas H. Cook.
– Perfidia de James Ellroy.
– La vie devant ses yeux de Laura Kasischke.
– Absente de Megan Abbott.

Et, pour le partage, quelques dédicaces :
Bon dimanche à tous.