Archives

Tous les articles du mois de février 2013

La guerre des clans, tome 3

Publié 27 février 2013 par Sharon et Nunzi

forêts

édition Pocket – 328 pages.

Circonstance d’écriture :

Mon avis sera meilleur que celui de Sharon, non mais ! Ce tome 3 raconte la suite de la rivalité entre Coeur de Feu, chat domestique devenu guerrier du clan du Tonnerre, et Griffe de Tigre, lieutenant du clan du Tonnerre. L’hiver s’est installé, les proies sont rares, et il ne faudrait presque rien pour que les rivalités entre les clans se réveillent.

Mon avis (mieux écrit que celui de Sharon) :

D’accord, je suis une féline d’appartement, et il est vrai que j’ai tous les défauts que les membres des différents clans détestent :
-j’ai été impotente très jeune, et il est probable que dans la nature, on se serait débarrassé de moi très vite.
– je ne sais pas chasser.
– me battre ? Mouais. Cela dépend avec qui.
– je ne peux pas avoir de chatons, ni même en adopter réellement (Il n’y a pas écrit Violette sur mon front).
Bon, d’accord, j’ai adopté un chaton âgé de six semaines, mais je ne lui ai pas fourni la boisson.
En plus, nous sommes en plein hiver, je ne pense pas que j’aurai résisté non plus au milieu de la neige, des crues de rivière, des proies maigrichonnes, des bagarres pour les territoires et autres problèmes graves.
Ensuite, j’ai un problème avec les clans, même si ici, nous avons d’un côté le clan des Moïra, de l’autre le clan des Piper, et qu’effectivement, les deux clans, comme dans le livre, ne se mélange pas vraiment. Et si vous voulez savoir ce que « pas vraiment » veut dire dans la vraie vie, vous n’avez qu’à regarder ma tête et celle de mes frères, le mélange entre une descendante de Piper et un descendant de Moïra, cela donne nous quatre, et le résultat n’est pas brillant au niveau santé – mais personne ne nous a jamais demandé de nous taper les uns sur les autres.
Je reviens au livre parce que nous avons tout de même dedans un GROS traitre, qui ne rêve que de bagarre mais qui est tout de même parfois sympathique – il se bat bien. D’ailleurs, j’ai trouvé que la traitrise finale était un peu trop précipité, il avait déjà attendu trois tomes, il pouvait attendre un tome de plus !
Enfin, je reviendrai sur le lien mère/chatons. Si je suis tout à fait d’accord sur le fait que des mères peuvent facilement adopter des chatons qui ne sont pas elle, et heureusement car sinon, ni moi ni mes frères ne serions là, en revanche les mères chattes qui abandonnent volontairement à la mort leurs chatons sont rares, même si je reconnais que, parfois, elles abrègent les souffrances d’un chaton mal en point.

Quant à Princesse, qui confie son aîné à son frère… je ne dis pas non, mes frères adorent s’occuper de chatons !

Totem

En attendant les plumes… Que fait donc Guillaume ?

Publié 26 février 2013 par Sharon et Nunzi

Il ne vous aura pas échapper que depuis quelques chapitres, ce cher Guillaume est plutôt déconnecté. Hors-service. Aux abonnés absents. Dans les vapes.
Heureusement, la science moderne a inventé un nouveau terme pour définir son état : Guillaume Berthier est victime d’un burn-out.

Mettez-vous un peu à sa place :

– son cousin Benjamin a été accusé de meurtres, et même si pour l’instant, il n’est pas inculpé, cela cause tout de même un choc.
– sa soeur Juliette lui a confié plusieurs jours son bouledogue, Bella.
– son autre cousin, Boris, a des choses à lui dire, qu’il ne lui a toujours pas dites, depuis son mariage raté. Rien qu’à l’idée de les entendre, Guillaume est soudain devenu indisponible.
– il doit résoudre l’énigme de Julita, morte en France, mais envoyant des lettres d’Angleterre, un siècle plus tôt.
– il est entouré par trois vampires, et il ne sait même plus combien de fantômes, sans oublier quelques joueurs de cornemuses.
– Louis, un proche, un ami, mort et enterré depuis son assassinat trois ans plus tôt, est en fait devenu un vampire, par la grâce d’un maître vampire zinzin de musique.

A sa place, n’auriez-vous pas envie d’une petite pause ?
Rufus vampire

Guillaume et Imogène, chapitre 21

Publié 23 février 2013 par Sharon et Nunzi

LOGO PLUMES2, lylouanne tumblr com

Voici ma nouvelle participation pour les plumes d’ . Les mots à insérer sont obsession – fruit – calvaire – égarement – film – érotique – feu – intense – gouffre – fusionnel – folie – rouge – vertige – fulgurance – danser – délicieux – dément (dans le sens de fou, aliéné).

Et…. Comment fêtez-vous la Saint-Valentin chez les vampires ?

Si vous aussi, vous trouvez que mon cousin Alexander aurait mieux fait de se taire, faites comme moi : j’ai feint de ne rien avoir entendu. Malheureusement, les vampires ont l’ouïe fine et une bonne mémoire.

–     Très simplement. Nous trouvons une victime, nous lui arrachons le cœur, et nous l’offrons à notre cher et tendre au milieu d’une corbeille de fruits. Je plaisante ! reprit-il après avoir jugé de son effet. Il existe vraiment un gouffre entre vos croyances et nos pratiques. Puis, la saint-Valentin, entre nous… Pour vous, il s’agit d’une fête gentillette, avec des cartes ornées de petits cœurs rouges, un délicieux dîner aux chandelles, une soirée à danser dans un bal populaire, un film romantique au cinéma, et, en récompenses de vos intenses efforts, une nuit passée à concevoir un nouveau petit humain – ou une petite humaine – ou des jumeaux.

–     J’ai compris, ça va, ça va, n’en rajoutez pas.

–     Non, je ne crois pas. Pour comprendre, il faut avoir connu les Lupercales – et le sacrifice de chèvres ou de boucs n’a jamais rien eu d’érotique à mes yeux. Il faut aussi avoir connu la volonté de remplacer les fêtes païennes par des fêtes chrétiennes. Il faut aussi comprendre ce qu’est vraiment l’amour entre vampires.

Je dois reconnaître qu’il n’a pas eu besoin de nous hypnotiser pour que nous soyons tous suspendus à sa voix.

–     Tout d’abord, il faut savoir qu’un véritable couple de vampires est fusionnel, nous ne pouvons nous passer l’un de l’autre quand nous sommes réellement amoureux. Avoir l’autre auprès de soi est une obsession, un besoin. La disparition de l’autre est vécue comme un calvaire qui peut conduire à la folie. Fort heureusement pour nous, c’est extrêmement rare.

–     Et… en cas d’infidélité ?

–     Fidélité, infidélité… Quand nous aimons réellement quelqu’un, quand nous avons l’impression que notre cœur bat à nouveau dans notre poitrine, alors qu’il n’en est rien, nous n’avons pas envie que cette délicieuse sensation s’estompe parce que nous avons eu envie de nous ébattre avec un autre de nos congénères. Puis, je ne pense pas que la passion amoureuse des humains puisse égaler celle des vampires. Nous sommes vraiment prêts à tout pour apaiser ce feu qui nous dévore, qui menace de nous rendre dément si nous ne le satisfaisons pas. Je vous rassure : à mon âge, je suis à l’abri de ces fulgurances, les vampires les plus mordus ont entre quatre cents et mille ans.

–     Comme votre ami qui a métamorphosé Célia de Magny.

–     Je puis vous assurer qu’il a lutté dans qu’il a pu pour ne pas céder aux vertiges qui l’ont saisi. Il la voyait malheureuse avec son mari, il la voyait tromper sa douleur à longueur de journée, sa douleur de ne pas avoir d’enfants, d’être rejetée par celui qui aurait dû l’aimer, la protéger – les seules personnes à lui manifester un peu de tendresse étaient ses beaux-enfants, et même eux allaient rompre tout contact avec elle, à cause du divorce. Mon ami s’en est beaucoup voulu de ne pas avoir prévu son geste dément. Je sais que je passerai encore pour un monstre à vos yeux, mais l’aider à métamorphoser sa bien-aimée en vampire était le plus beau cadeau que je puisse leur faire.

Je me promène

Publié 20 février 2013 par Sharon et Nunzi

Pendant que mon frère Rodéo avale ses antibiotiques (et ils ne sont pas bons), je profite de la température estivale (3°) pour me promener. Admirez les photos, prises par Sharon (qui me suivait en courant) :

SSSS

Rodéo chez le véto

Publié 19 février 2013 par Sharon et Nunzi

Mon cher frère est allé aujourd’hui chez le vétérinaire. Je ne vous parlerai pas des quinze minutes de transports – je n’y étais pas – en revanche son arrivée dans la belle ville de A*** a été très remarqué. Il vocalise bien mieux que moi !

S

Une fois dans la salle d’attente, mon frère, qui n’avait pas trop mangé depuis quatre jours, a vomi dans son transporteur.

Néanmoins, en forme, il a refusé qu’on lui fasse les piqûres destinés à résoudre son souci aux poumons. A la quatrième tentative, c’était bon, et Rodéo, qui a perdu cinq cents grammes, a pu rentrer dans son transporteur.

Il a vocalisé pendant toute la route du retour et a gagné un traitement d’une semaine supplémentaire d’antibiotiques. Bon rétablissement mon frère aux deux yeux !

Rodéo

Publié 17 février 2013 par Sharon et Nunzi

Rodéo est mon petit frère.

Il est resté coincé par son cordon pendant une heure, ce qui ne l’a pas empêché de téter – et moi, de le piétiner.

189

Rodéo est gentil, mais il bouge tout le temps, le prendre en photo n’est pas facile :

SRodéo a maigri : il est en traitement depuis quatre jours mais rien n’y fait. Je crois que Sharon prendra rendez-vous avec le docteur B la semaine prochaine.

Framboise et Tamara

Publié 17 février 2013 par Sharon et Nunzi

Aujourd’hui, je représente Framboise et Tamara, les jumelles, les benjamines de la famille. (Note : les seules cigognes qui se présentent désormais sont en peluche).

Voici l’heureuse maman, Chanel :

S

Voici Tamara, l’aînée, la chouchoute, la préférée :

SElle est accompagnée de Rossignol, super gentil, super doux, super facile à soigner – et donc, jamais malade.

Voici Framboise, la seconde jumelle, celle dont il faut préciser à chaque fois que ce n’est pas un mâle, même si elle est rousse et elle a un gros nez.

S

Framboise pose avec mon frère Cacao :

S

Elle pose aussi très bien toute seule.

S

Guillaume et Imogène, chapitre 20

Publié 14 février 2013 par Sharon et Nunzi

DesMotsHistoireMa troisième participation à des mots, une histoire d’Olivia.

Mon résumé : Guillaume est à nouveau dans la chambre d’ami, évanoui. Les trois vampires – un maître, un métamorphe et un rouquin – sont dans le salon avec un saint-Bernard prénommé Sarah, qui a trouvé une excellente place sur l’un des canapés. Oncle Percy observe un silence prudent, Imogène aussi. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.

–          Stop ! dit d’un ton ferme Alexander. J’ai besoin de retrouver mes esprits et de me remettre au travail. Je vais dans ma cuisine me préparer un en-cas, puis je retourne me triturer les méninges sur l’aménagement intérieur de l’ancien presbytère. Le projet doit être complété au plus vite, je n’ai encore dressé qu’une ébauche.

Je le suivis, bien entendu, en me demandant bien quand Simon et Bénédict se décideraient à prendre congé. Et Rufus me suivit.

Alexander avait préparé ses trois recettes préférées :

–          tranche de brioche, pâte à tartiner et fraises Tagada.
–          crêpe, sirop d’érable et amandes effilées.
–          gaufre, marmelade d’orange, copeaux de chocolat.

et, après m’avoir demandé si j’en voulais (euh… non), attaqua fermement le contenu de ses assiettes.

–          Cela me gêne de vous le demander… commença Rufus.
–          Au point où on en est. Tant que vous ne mordez pas ma cousine derrière l’oreille ou ailleurs.
–          En quoi consiste précisément votre métier ?
–          Et bien… j’aménage des espaces intérieurs, toutes sortes d’espace. Les demandes sont variées. Mon dernier projet terminé est une ancienne grange que le propriétaire a voulu que je conçoive comme l’intérieur d’une goélette ! J’aime bien les défis.

Pendant qu’Alexander lavait les assiettes, je précisai, baissant la voix, que c’est lui qui avait entièrement conçu l’agencement cette maison – et il fallait voir dans quel état il l’avait acheté.

–          Elles étaient très bien, quand elles ont été construites.

Non, je ne relèverai pas. Non, je ne cèderai pas à la provocation. Surtout que j’étais sûre d’avoir vu le coin de ses lèvres se relever d’un tiers de quart de millimètre, en un espèce de sourire, histoire de me rappeler qu’il n’ignorait rien des demeures dans lesquelles nous nous trouvions : deux maisons, vieilles de cent cinquante ans, qu’Alexander avait judicieusement réuni en une seule et dont le passé était sinistre. Alexander était le premier acheteur à avoir mené les travaux de restauration à bien et à ne pas s’être enfui au bout de deux ans. Il faut dire que nous avions passé beaucoup de temps dans le grenier, coupés du monde, à tâcher d’entamer le dialogue avec les fantômes souffrants qui avaient tant perturbé les précédents acheteurs. Je m’ébrouai, je ne devais pas me laisser à nouveau entraîner par leurs douleurs.

La sonnerie du portail me tira de ma rêverie. Alexander alla voir de qui il s’agissait en ponctuant son départ d’un  « Heureusement que Guillaume n’est plus dans le cèdre. »

Son retour fut tonitruant.

–          Même quand elle est de l’autre côté de la Manche, elle me les brise menues.

Pas la peine de demander de qui il parlait. Il tenait un recommandé à la main, qu’il ouvrit et lut, à peu près ainsi :

–     Cher Alexouille (je t’en foutrais de l’Alexouille !), au vue de tes commentaires éclairés sur mon dernier texte (si seulement c’était le dernier !), je me suis inscrite à un cours d’écriture de textes érotiques (parce que des cours pareils, ça existe ?) en vue d’améliorer mes textes (non, mais je te rassure, ils peuvent encore empirer, j’en suis certain) et de devenir une auteure à part entière (entièrement à part, oui). Voici ma  dernière production, fruit de deux jours de labeur (Tu parles ! T’as pas trois vampires dans ta maison !). Peux-tu les lire et me les renvoyer par courrier à l’adresse suivante ? Ne m’oblige pas à t’implorer. Merci beaucoup. Cal.

PS : peux-tu garder Sarah une semaine de plus ? Merci.

–          Je croyais qu’elle participait à un stage de trapèze volant ?
–     Moi aussi ! s’exclama Alexander. Les joies d’avoir une sœur ! Vous ne savez pas la chance que vous avez de ne pas en avoir.
–     Détrompez-vous, j’ai une sœur.
–          Qu’est-ce que vous voulez dire par « sœur » ?

Si vous aimez les commentaires niais faits par une écossaise fatiguée, tapez 1.Si vous vous dites qu’ils auraient pu être coupés au montage, tapez 2. Si vous vous dites que les vampires sont peut-être sourds périodiquement et que cela ferait bien votre affaire, tapez 3.

–     La même chose que vous, Imogène, quand vous parlez de la vôtre, qui a un nom de fleur, si je ne m’abuse. (Deux, en fait, mais cette fois-ci, je sus me taire). C’est moi qu’il l’ait vampirisée, en l’an 12 de notre ère. Je sais, vous vous dites : quel individu peut affliger cela à sa sœur ? Le même qui ne supporte pas que, à cause de sa disparition inexpliquée (je crus percevoir une émotion dans sa voix), sa sœur ait été attaquée par des malfrats, et laissée pour morte. Mon créateur m’a fait suffisamment confiance pour que je procède à la transformation moi-même.

–     Et… où est votre sœur ?

–     Je vous rassure, Lucia n’est pas en train de patrouiller au tour de la maison, ni en train de ronfler sur le sofa. Elle est en Suède, avec sa dernière conquête, un tout jeune vampire de deux cents ans. Ma sœur a une mort sentimentale agitée.