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Tous les articles du mois de juillet 2020

J’aime ma souris !

Publié 30 juillet 2020 par Sharon et Nunzi

Bonjour à tous

Parlons de moi, c’est mon sujet de conversation préféré.

J’ai reçu en cadeau cette magnifique souris de 35 centimètres :

Je l’ai découverte toute seule, comme une grande :

Je l’ai tout de suite beaucoup apprécié :

mais alors, vraiment beaucoup apprécié :

Je vous laisse : j’aime être en pleine action.

Bonne soirée à tous !

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Ode à Réglisse

Publié 28 juillet 2020 par Sharon et Nunzi

Coucou Réglisse

Tu ne me connais pas, tu ne me connaîtras peut-être pas, mais pour l’instant, Réglisse c’est ton « prénom provisoire ».

Tu es né le 26 juillet, avec tes frères et soeur (enfin, sauf si c’est toi la seule femelle de la portée).

Nous avons appris ta naissance vers midi, et tu vas peut-être arriver chez nous dans deux mois.

Je n’ai pas hâte, ce sera la rentrée, et Sharon sera moins disponible.

Sache seulement que tu peux compter sur ma totale indifférence, un peu comme je m’intéresse à Charmeur pris d’un coup de folie, à Pétunia qui squatte le radiateur, ou à Pompadour qui suit Lisette à la trace.

En tout cas, Réglisse, bienvenue en Normandie !

Souvenirs de 1983

Publié 25 juillet 2020 par Sharon et Nunzi

Bonjour à tous

Vous l’aurez compris, cette photo a été scannée cette semaine, et je n’ai pas grand chose à voir avec les équidés qui sont dessus.

La photo date, approximativement, de juin 1983 et a été prise à Préaux, en Seine-Maritime. A gauche, vous pouvez voir Rif (né le 21 avril 1983) avec sa mère qui le regarde. Sharon a oublié le nom de l’autre ânon et de sa mère.

Rif a rejoint Sharon six mois plus tard, et a failli être emporté par une pneumonie – le vétérinaire avait enjoint les parents de Sharon de se retourner contre l’éleveuse, qui avait livré un animal malade, sans les avertir. Ils ne l’ont pas fait, parce que cela n’aurait rien changé pour Rif, qui garda toute sa courte vie une fragilité pulmonaire certaine.

Bonne journée à tous.

Les photos que vous ne verrez pas… parce que toutes n’ont pas été faites

Publié 23 juillet 2020 par Sharon et Nunzi

Bonjour à tous

Je commencerai par une information totalement inutile : Sharon a reçu ce matin son podomètre. Oui, c’est pour voir combien de pas elle fait par jour. Heureusement que ce genre d’appareil n’existe pas pour les chats. Ah, on me souffle qu’il y a un espèce d’équivalent, qui permet de savoir jusqu’où votre chat s’aventure. Mais cela calcule tout de même les distances parcourues.

Pour ma part, depuis hier, les distances sont simples :

– ma chambre/le salon.

– le canapé / ma gamelle.

– ma gamelle/le griffoir.

– le griffoir/ma gamelle/le canapé.

Pardon ? Faire l’effort d’aller dans la cuisine ? Quel intérêt ? Il n’y a pas ma gamelle (jaune, merci). J’ai tout de même fait l’effort, vers six heures du matin, de retourner dans ma chambre, pour ne plus guère quitter le lit et mon carton. Je ne vous parle même pas de mon oncle Hastings. Il est venu dans le salon, il est monté sur le canapé, il est redescendu aussi vite. En fait, la plupart du temps, il ne fait même pas l’effort d’aller sur le canapé. Lisette non plus, Galopin encore moins – pourquoi préfèrent-ils les chaises ? C’est un mystère ! Et pourquoi suis-je la seule à me servir des griffoirs du salon ? Second mystère.

En revanche, il y aurait un griffoir dans le couloir. J’utilise le conditionnel parce que, mis à part Duchesse, personne ne se sert de lui. Il faut dire qu’il est situé dans la partie du couloir où je ne vais jamais (c’est la partie qui mène à la bibliothèque). Les deux griffoirs de ma chambre ? L’un a beaucoup souffert, il a été étêté par Pétunia. Ne me demandez pas comment c’est arrivé. Certes, je me suis beaucoup servie de lui, Duchesse aussi, et même Charisma s’est servie de ce griffoir – c’est dire s’il n’était pas tout jeune. Mais tout de même Pétunia ! Pourquoi t’es-tu acharnée sur lui ?

Pompadour ? Elle a exploré le sommier du lit de notre chambre (oui, on ne remerciera jamais assez Charmeur d’avoir fait un trou dans le sommier, pour y trouver refuge. Vous avez dit « il cherchait à fuir Lisette ? Pas faux) avec le soutien de Vitamine avant de retourner voir ses soeurs « comme si de rien n’était ».

De même, Galopin a beau trouvé les chatonnes insupportables, il passe quand même beaucoup de temps avec elles !

Ah, si, quand même, pour terminer, une photo de Pétunia en exploration :

Bon jeudi à tous.

Pompadour et Pétunia en juillet

Publié 20 juillet 2020 par Sharon et Nunzi

Bonjour à tous

Pompadour et Pétunia sont presque calmes. Presque. Sur la photo suivante, Pompadour n’est pas du tout sur le point de faire une grosse bêtise :

Là, elle n’est pas sur le point, en s’aidant du radiateur, de monter sur la fenêtre :

Sur la photo suivante, elle n’est pas sur le rebord de la fenêtre en train de se dire : pourquoi je n’essaierai pas d’aller dehors ?

Pétunia ? Elle est extrêmement sage par rapport à sa soeur, et essaie de devenir un vrai chaton de bibliothèque :

Quant à Galopin, il est toujours vigilant ce qui signifie qu’il peut rarement se reposer !

Je vous souhaite à tous un bon lundi !

La « boum » des chatons

Publié 18 juillet 2020 par Sharon et Nunzi

Galopin et Lisette vont bien, mais les chatonnes ne sont pas forcément raisonnables. Elles adorent jouer, alors qu’à dix mois, leurs parents adoptifs aimeraient les voir plus raisonnables. Sur la photo, elles ont l’air sages, dans la réalité, c’est tout autrement.

Depuis quelques jours, les chères petites organisent des boums la nuit. En quoi cela consiste-il ?

C’est simple :

– jouer énormément avec tous leurs jouets ;
– lancer les gamelles (vides) sous les meubles ;
– plier leur coussin (si, c’est possible) ;
– rouler en boule leur couverture et la lancer sous un meuble. Peu importe la couverture, elles sont testées avec les deux.

Pour ma part, cela ne m’empêche absolument pas de dormir. J’en ai entendu d’autres en dix ans. Je pense simplement à Galopin et Lisette qui… fatiguent parfois, même si Pétunia a toujours l’air parfaitement innocente.

Bon samedi à tous !

Un peu d’écriture – pluie

Publié 14 juillet 2020 par Sharon et Nunzi

Parfois, au grands maux les grands remèdes.

– Mais puisque je vous dis que je ne sais pas chanter ! s’exclama Amaury.

Madame Lecerf et madame Cobert se regardèrent.

– On le sait ! tonna madame Lecerf. Seulement, le niveau du lac a dangereusement baissé. Déjà, la compétition de kayak inter-meute, ce n’est pas du gâteau, mais avec ce niveau d’eau, cela va se terminer en catastrophe. Alors, tu es gentil Amaury, tu prends ta plus moche voix, et-tu-chantes. Sinon…
– Sinon ?
– Sinon, nous nous verrions dans l’obligation, madame Cobert et moi-même, de te jeter dans le lac. (Madame Cobert hocha la tête, pour approuver) Cela peut peut-être fonctionner aussi. Puis, tu n’avais qu’à ne pas te vanter d’être capable de faire pleuvoir en chantant !

Parenthèse Géraud de Santeuil

Publié 12 juillet 2020 par Sharon et Nunzi

Inviter Géraud de Santeuil chez soi, pour un brunch, c’était l’assurance qu’il saurait toujours parler de sujets historiques qu’il maîtrisait, et qu’il se tairait dans le cas contraire. Beaucoup de choses pouvaient être dites sur Géraud de Santeuil, beaucoup. On ne pouvait cependant pas lui retirer cette qualité : quand il écrivait une biographie, quand il prenait la défense de quelqu’un, il le faisait après avoir épuisé toutes les ressources dont il disposait, après avoir effectué les recherches les plus minutieuses d’entre toutes, au point de ne plus penser, manger, et dormir qu’en pensant à ceux sur qui il écrivait.

Le contrecoup était qu’il ne supportait pas que l’on dise n’importe quoi. Ce dimanche matin avait pourtant commencé le moins mal possible au château de Magny. Je dis bien « le moins mal », parce qu’Hectoria de Magny était dans son état d’esprit ordinaire, c’est à dire de l’humeur d’un dogue de Saint-Malo à jeun depuis quinze jours. Elle se demandait même pourquoi elle avait invité Géraud, quand elle s’était souvenue : de deux mots, il faut choisir le moindre, et dissuader Géraud d’enquêter sur la mort de son père, survenu quarante ans plus tôt. Il s’était offusqué. Jamais il ne se permettrait d’écrire un livre dont les protagonistes auraient à souffrir.

– Parce que vous croyez que Philippe de Nanterry n’a pas souffert du livre que vous avez écrit sur sa famille ?
– Chère Hectoria, mon livre, comme vous le dites, se déroule entre 1789 et 1820, je ne pense pas que ceux qui ont vécu ces événements tragiques soient encore de ce monde. Et je pense que Philippe de Nanterry a apprécié ce que j’ai écrit. La preuve il m’a appelé pour que j’approfondisse les recherches au sujet du suicide de maître Jules Flandrin et de l’assassinat, presque un quart de siècle plus tard, de son fils, prénommé comme son père, notaire comme son père.

Géraud de Santeuil garda pour lui la mission supplémentaire dont il avait été chargé : ce qu’était réellement devenue Jeannette Flandrin. Hectoria ravala ses ronchonneries et se concentra sur un autre sujet : sa belle-soeur. Toujours pas levée, celle-là. Géraud se garda bien de dire qu’il croyait François de Magny divorcé, ou au moins séparé… Il avait dû se tromper.
– Oui, ils se sont séparés, puis rabibochés, maintenant, ils envisagent d’avoir au moins deux enfants. Ce n’est pas une bonne idée, les prénoms qu’ils ont choisi sont affreux, et je m’y connais, en prénom affreux.

En fait, Géraud et Hectoria en virent à déjeuner seuls, François étant parti en randonnée depuis longtemps (une randonnée à cheval, je vous demande un peu ! Et il part trois jours, mon frère est vraiment inconséquent) et Alicia, sa conjointe, roupillait allégrement, ou n’avait pas envie de voir sa belle-soeur – ou les deux.
– Et ton nouveau livre, Géraud, il avance ?
– Oui ! Du moins, je l’espère. Première fois que j’écris un livre sur commande, alors que j’aurai aimé me pencher sur le cas de Marie-Catherine de Nanterry.
Là, pour le coup, Philippe de Nanterry avait admis lui-même « ne rien savoir ». Lui qui connaissait son arbre généalogique parfaitement, la moindre branche, le moindre bourgeon non éclos. Géraud de Santeuil le ferait… plus tard. Pour l’instant, il savourait le fait de déjeuner sans se disputer.
– Mais quels prénoms votre frère a-t-il choisi pour ses futurs enfants ?
– Oscarine ou Marie-Clémentine ou Blancheflor.
– Je comprends….