Je reconnais ne pas toujours être très photogénique – comme je ne vois pas les photos, je ne suis pas du tout de mauvaise foi.
Là, je crois que je guette une souris – je crois que je risque d’attendre longtemps.
Après tant de fatigue, il est normal que je fasse une sieste, non ?
Ou même deux :
et regarder ce qui se passe autour de moi :
et exprimer mon opinion sur les photos :
Salsa a fêté son anniversaire, il a cinq ans.
Comme moi, il n’aime pas être pris en photo.
Parfois, même, c’est flagrant :
Elle est la soeur aînée de mon papa, Kentucky.
Elle adore dormir avec Sharon, mais aussi faire quelques bêtises, comme dormir trois nuits sur le toit, parce qu’elle ne parvenait pas à regagner la fenêtre d’où elle était sortie. Elle est aussi très maternelle, et adore les chatons.
Fille de Cassis-Léïa, elle mit huit heures à naître – Alias l’avait précédée, Nanoute la suivra de huit minutes. Les péripéties de sa naissance furent l’objet de nombreux coups de fil au cabinet du docteur B***.
Violette Désirée, chaton, avec Roudoudou, son papa.
En avril, les anniversaires défilent, et parfois, l’on s’y perd.
Chanel et Hastings fêtent leur anniversaire aujourd’hui. Hastings a eu beaucoup de mal à naître alors que Chanel est née, endormie, huit minutes plus tard.
Chanel est à gauche sur la photo. A droite, mon frère de lait Paprika.
Cette photo date de quelques années. Hastings jouait les nounous pour Alias Sérafina, de huit jours plus jeune que lui, et pour son petit frère Guerrelain.
Un léger conflit oppose en effet Hastings à Sharon, depuis qu’elle a dû lui soigner un abcès dentaire très douloureux.
Bon anniversaire Chanel et Hastings !
Voici les photos de mon fils Koala, prise hier :
Il se fait beau, alors qu’il n’en a pas besoin. Mon fils est beau naturellement !
Il a les yeux langoureux… Moi, j’ai beau essayé, je n’y arrive pas.
Il a aussi de très belles moustaches !
Sharon n’avait que son portable à la main : voici les photos de ma sieste du dimanche.
Et quelques montages :
Je souhaite à tous de bonnes fêtes de Pâques, avec beaucoup de chocolat !
Si vous regardez attentivement, vous pouvez voir Charisma à la fenêtre.
Pour ma part, « on fait aller » comme disait la grand-mère de Sharon. J’aimerai bien être totalement guérie.
J’ai participé cette semaine au défi d’Olivia. Les mots à insérer sont lumière – éclairage – clarté – lampadaire – attente – rendez-vous – quand – bientôt – demain – jour – nuit – aube – début.
V comme Vampire – le retour.
Gaël de Nanterry est toujours principal dans un pensionnat de louveteaux-garous. C’est bientôt les vacances, et voilà notre directeur parti en sortie avec les 5e Bleu et les 5e Blanc.
Nous avions rendez-vous bien avant l’aube pour le départ. Trouver un transporteur avait été impossible. J’avais pourtant certifié que nos louveteaux étaient bien élevés, et qu’ils ne mordraient pas les sièges, même en cas de métamorphoses ! Rien à faire. J’avais dû opter pour la solution de rechanger proposée par Ben, policier scientifique un peu farfelu.
Les accompagnateurs émergeaient à peine du sommeil – sauf bien sûr notre professeur vampire, toujours au top de jour comme de nuit. Se trouvaient parmi nous madame Lecerf, madame Cobert, monsieur Trukenski (son mari très costaud), monsieur Guillemin (le prof vampire, presque aussi grand qu’un lampadaire) et moi-même.
Notre destination ? Le Loch Ness ! J’avais beau dire à mes élèves que le monstre n’existait pas – un soulagement certain – Léopold et Antoine « tenaient à faire toute la lumière sur l’affaire, ou, à défaut, apporter un éclairage nouveau sur le mythe ».
Le voyage se passait presque bien, si ce n’est que les jumeaux Lilas s’étaient vomis l’un sur l’autre dès le début du trajet, quand nous nous arrêtâmes brusquement.
– Monsieur de Nanterry, me dit Antoine, je crois que le monstre est devant nous.
Je crois que j’aurai préféré que ce soit le cas.
Je n’avais pas revu de chevaliers dragons depuis la bataille de la forêt de Bord, six mois plus tôt. La bête qui se tenait devant nous était impressionnante, avec ses écailles bleuâtres, ses pattes puissantes, ses griffes démesurées – je ne vous parle même pas de l’armure qui la recouvrait. Elle ferait pâlir d’envie un chevalier de la Table Ronde.
Le chauffeur, très pro, avait retrouvé ses esprits bien plus vite que moi et fait un demi-tour digne d’un garde du corps chevronné. Il venait à peine de redresser le bus que nous fûmes baignés par une clarté soudaine. Le dragon avait craché son feu.
– Tous à terre !
Pas besoin de leur dire de se transformer, c’était déjà fait.
L’attente me parut longue. Pourtant, en moins de deux minutes, le feu avait disparu. Fort heureusement, le dragon s’était envolé, sûr que nous brûlerions tous.
– Tu verras, m’avait dit Ben, ce véhicule est totalement ignifugé – mieux : il ressortira comme neuf, même après une rencontre avec une armée de chevaliers-dragons !
Je l’appellerai demain pour lui dire qu’un seul m’avait suffi.
En attendant, je devais appeler le pensionnat, ramener les louveteaux en lieu sûr, et rassurer les familles. En ce qui concernait le contact avec la police, pas la peine : notre chauffeur s’était présenté comme le commandant B***, chargé de notre protecteur en général et de la mienne en particulier.
Hier, Sharon est allée au salon du livre de Romilly sur Andelle.
Elle a acheté et fait dédicacer les romans suivants :
– Chercher la p’tite bête de Mireille Mirej.
– La vénule de Pierre Luneval.
– Un cheval de trop de Marc Masse.
– La double vie d’Arthur de Grégory Cotelle.
– Le tropique du Kangourou d’Aurélien Loncke.
– Les fillles du Houtlande d’Annie Degroote.
Sa carte bleue a survécu.
Prochain salon : Caen, en mai.
Pour ma part, je boude : les croquettes du vétérinaire, c’est bien pour mes intestins, mais je n’aime pas le goût !
Les deux yeux qui brillent appartiennent à Ciboulette.
faute d’inspiration et de temps, je vous dresse tout de même un petit bilan des préparatifs du mariage.
Baruch de Vaudreuilly a perdu connaissance après avoir rencontré Jonathan, vampire bicentenaire. Son réveil fut plus rapide que prévu : Perceval McKellen n’eut pas besoin de le conduire à l’hôpital ! Soutenu par Philippe de Nanterry et Arthur d’Arcy, ils l’aidèrent à regagner sa chambre-bureau.
– Tu en fais trop ! lui dit Philippe, qui lui avait préparé un bon café et des biscuits. Ménage-toi !
– Tu as bien raison !
La suite fut presque trop belle pour être vraie : Baruch était d’accord sur presque tout. Le menu végétarien ? D’accord. La décoration sobre et écossaise ? Parfait. (Note : « écossaise » car les sachets de dragées étaient brodés à la main par Lavinia et Gladys, soeurs de la mariée, au tartan des Fraser, le clan de Perceval). Imogène d’Arcy comme dame d’honneur ? Merveilleux ! A croire qu’un vampire l’avait hypnotisé (Jonathan jura que non, il n’y avait pas du tout pensé).
Bref, tout allait très bien, Baruch se reposait délicatement, quand les dernières paroles de Philippe de Nanterry revinrent à l’esprit de Percy.
– C’est quoi, cette histoire de loup-garou ?
Philippe soupira.
– J’ai recueilli un chien loup blessé et appelé mon fils, vétérinaire, pour qu’il le soigne. Quand Charlie (note : fils aîné de Philippe) est entré dans le chenil, il m’a dit que se trouvait là un homme ! Fort heureusement, il ne nous a pas mordu. Nous lui prêtâmes des frusques, il retourna chez lui.
Et comme les bonnes nouvelles ne venaient jamais seules, Percy reçut un sms d’Imogène :
« Juliette est retrouvée ! »
Malencontreusement, il fut suivi d’un second :
« Elle a besoin de beaucoup de repos et de soin. »
Que s’était-il donc passé ?
Nunzi 