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Tous les articles du mois de février 2019

Guillaume Berthier n’a pas envie de se laisser faire.

Publié 20 février 2019 par Sharon et Nunzi

Etre à la place de la « victime » Guillaume détestait. Oui, il l’avait sans doute déjà dit, répété – la pédagogie est à base de répétition. L’enquêteur lui avait demandé de dresser la liste de tous ceux qui pouvaient lui en vouloir. Il avait failli l’envoyer paître, « dressez-la vous même ». Impulsion. Puis, il s’était dit qu’il avait déjà posé lui même la question, quand il était lui-même enquêteur, et non instructeur. Il se souvenait de ce chef d’orchestre, qui lui avait dressé une liste très minutieuse de tous ceux qui pour un oui, un non, une broutille, pouvait lui en vouloir. Au final, il n’avait été qu’une victime collatérale visant le premier violon.

Il faudrait dresser une liste absolument délirante, pour chacune de ses enquêtes.

Mais le lieutenant Daguerre avait eu une idée encore plus délirante.

Voici cinq ans, l’ex- compagne de Guillaume avait été assassiné, et il avait été très vite mis hors de cause. Après tout, lui et Mathilde n’avaient vécu que dix mois ensemble, et si elle ne lui avait pas menti, si elle n’avait pas fait en sorte de tomber enceinte, de lui cacher sa grossesse et de se présenter chez lui, avec Victoria agée de deux mois dans les bras, et bien il n’aurait pas une fille de huit ans. Surtout, il n’aurait eu aucun lien avec Mathilde.

Et le charmant lieutenant Daguerre ne penserait pas que ce meurtre et l’agression qui avait failli lui coûter la vie étaient liés.

Le meurtre de Mathilde n’avait toujours pas été élucidé.

Toutes les pistes s’étaient refermées.

Alors il invita Guillaume à se souvenir de ses dix mois – comme si, cinq ans plus tard, quelqu’un l’avait guetté devant chez lui, suivi en forêt, et lui avait tiré dessus  !

Sauf que quelqu’un l’avait bien suivi, on chasse rarement avec un Beretta, non ?

Arbre à chat vainqueur par KO de la maison de toilettes.

Publié 18 février 2019 par Sharon et Nunzi

Tout est dans le titre ou presque.

Un vaillant arbre à chat a chu sur la maison de toilette de Galopin, Lisette et Charmeur. A nouveau, parce que ce n’était pas la première fois qu’il tombait. Il a donc fallu le remettre sur pied et le revisser.

Galopin, Lisette et Charmeur vont bien.

La maison de toilette, par contre, est définitivement cassée.

Heureusement, l’on en avait une de secours.

Prévoir, c’est utile.

Carnet du grand écrivain – 32

Publié 16 février 2019 par Sharon et Nunzi

Et si, finalement, je laissais la parole à Guillaume, un peu ? Non pas Guillaume, l’ami policier de Percy, mais Guillaume, l’ancien garçon de ferme des Gamelins.

– C’est bien ici ?
Une demande simple. Une réponse toute aussi simple.
– Oui.

Guillaume étouffa très vite dans cette maison qui n’avait pas changé depuis quarante ans. ressentit très vite le besoin de sortir. Il étouffait. Rien n’avait changé depuis quarante ans, or c’était impossible. Quel esprit malade avait tenu à restaurer à l’identique, avec un sens du détail alarmant, cette ferme qui n’en était plus une ?

– Les premiers clients viendront à la fin du mois.

Guillaume n’écoutait déjà plus son petit-fils. Quand il lui avait fait part de son projet un peu fou d’hôtellerie à la ferme, il n’y avait pas cru. Oui, le tourisme campagnard avait de beaux jours devant lui, et la salle de cinéma de la ville ne désemplissait pas.
– Tu crois franchement que les parisiens vont venir ici pour aller au cinéma ? Voyons Etienne !
Son petit-fils avait pourtant tout étudié dans le détail avec sa compagne. A quoi bon avoir fait des études de commerce pour parvenir à un tel résultat, je vous le demande un peu.

Quelques mois plus tôt, lui et Agathe étaient tombés sur « une affaire », une ancienne ferme qu’ils avaient acheté pour une bouchée de pain, et qu’ils avaient rénové. Ou plutôt, des copains, qui se lançaient, avaient mis au point un plan de rénovation – aussitôt dit, aussitôt refait, ou presque, à l’identique.

– Nous avons même retrouvé dans les tiroirs des photos d’époque. C’est dingue, non ?
Une époque, oui, mais laquelle ? La sienne ? Ou une époque inconnue, figée dans le passé, irréelle ? La fameuse époque du c’était mieux avant, regardez les valeurs simples que nous nous transmettons, l’époque où tout allait bien – comme si on ne s’était pas moqué de lui pour son infirmité !

– C’est dingue. Agathe, Amélie, grand-père est formel, c’est bien ici !

Si jamais Agatha ou Amélie lui demandait plus de précision, il leur répondrait que ce n’était pas vraiment le moment. Bon sag ! Il aurait dû s’en mêler plus tôt, il aurait dû leur dire…

– Ceux qui t’ont vendu cette ferme t’ont dit qu’il y avait eu un meurtre dans cette maison ? Non, parce que, pour des personnes qui veulent de l’authentique, du comme avant, du brut, cela pourrait être un argument, non ?

Guillaume avait réussi à faire taire les deux perruches. Oui, il appelait Agatha et Amélie ainsi, il ne supportait pas ces deux parigotes qui connaissaient, disaient-elles, la Normandie mieux que lui, qui s’extasiaient sur le fait qu’il y avait des voitures – oh, mais pas de train, quel dommage.

– Il y avait un train, précisa Guillaume, qui était allé les chercher à la gare voisine. Elles n’avaient pas le permis, et son petit-fils n’avait pas encore investi dans une voiture. La ligne de chemin de fer a été bombardé pendant la seconde guerre mondiale. La reconstruire aurait coûté trop cher.
Deux perruches étonnées qu’ici aussi, il y ait eu des bombardements, des morts, des combats. Au risque de passer pour un vieux schnock, il leur rappela que la ville avait possédé son école militaire, et donc son carré militaire au cimetière. Que le monument aux morts comportaient beaucoup de noms, y compris d’amis.
– Ah, vous n’avez pas combattu ?
– Non, j’ai simplement survécu.

En tout cas, le silence régnait à nouveau dans la cour de la ferme. Comme il avait régné, à cette époque.

Plan de romans ou pas

Publié 15 février 2019 par Sharon et Nunzi

Chalut

Comme ce sont les vacances, voici quelques idées d’intrigues de roman – ou pas – en lien – ou pas pour le numéro 2 avec ce qui est raconté (je pense aux pages « écriture ») sur ce blog le plus souvent.

Premier plan : Dragonne (pour les projets, choisissons des titres simples).

Il était une fois une dragonne qui était amoureux d’un dragon. Une dragonne qui crachait du feu et n’avait pas un très bon caractère. Seulement, le dragon était fiancé, puis marié avec dragonne 2, et papa de deux petites dragonnes. Qu’à cela ne tienne ! Découvrant que Dragonne 2 batifolait avec un autre dragon, Dragonne 1 se débrouilla tout en douceur, sans même un coup de pieds dans les écailles, pour que Dragonne 2 quitte le nid en laissant ses dragonnettes. Après une charmante petite danse nuptiale, elle convainquit le dragon… qu’elle ferait une excellente seconde épouse. Ou gouvernante. Enfin bref, ce qu’elle voulait, c’était vivre à ses côtés, combattre à ses côtés aussi pour défendre le nid, les dragonnettes, et leur colonie de dragons toute entière. Ils vécurent en combattant heureux et eurent encore plein de petits dragons.

Deuxième plan : vengeance (trouver un téléfilm ou une série télé sans vengeance, c’est rare).

Bidulette débarque à Trou paumé les Bruyères. Elle veut connaître ses origines parce que, parce que, parce qu’elle n’avait vraiment rien à faire et moi non plus c’est pour cette raison que j’invente cette histoire. Elle se rend donc dans la maison qu’elle a héritée de ses grands-parents qui la lui ont léguée parce qu’ils avaient d’autres héritiers mais bon, on s’en fiche, on ne les verra presque pas, ils ont autre chose à faire. Elle découvre donc qu’elle a été abandonnée à la naissance parce que (motif à trouver, il n’a pas besoin d’être valable). Elle rencontre cependant le grand amour en la personne d’un ermite dont l’ermitage est « pas loin ». Cependant, l’ermite est peut-être le fils d’un de ses pères putatifs (non parce que sinon, cela devient trop simple). Ils ne peuvent pas demander à ce brave homme parce qu’il souffre d’une amnésie post traumatique après avoir vu au cinéma le dernier mission impossible. Du coup, avant de concevoir des quadruplés, ils font un test pour savoir s’ils ne sont pas parents, ils ne le sont pas, ils conçoivent donc des quadruplés, ou plutôt des quadruplettes qui vont s’épanouir à Trou perdu les Bruyères (village voisin de Trou paumé des Bruyères). Et la vengeance ? Oh, là, là, je ne sais pas, peut-être que quelqu’un voudra récupérer l’héritage ou l’ermitage ?

Trois plan : héritage (oui, je sais, ce n’est pas varié).

Biduline et Bidula reçoivent une lettre : leur grand-mère biologique souhaite les rencontrer avant de mourir. Après s’être concertées, les deux soeurs, abandonnées à l’âge d’un an pour l’une, d’un mois pour l’autre, décident que non, sans façon, elles n’ont pas envie de la rencontrer, puisque leur grand-mère n’a rien fait pour les garder par devers elle. Elles lui répondent avec cette question : comment a-t-elle fait pour les retrouver ? Bien sûr, pas de réponse, si ce n’est une nouvelle invitation. Toujours « non, sans façon, on n’a pas franchement envie de venir ». Non, parce que, dans les romans, les enfants adoptés sont toujours des professions géniales, ils sont soit médecin, soit avocat, et ont des parents merveilleux. Biduline et Bidula ont des parents merveilleux et des professions originales : Biduline est professeur de yoga, Bidula est naturopathe. Et pourquoi pas ? ce n’est pas plus bizarre que de voir une brillante chirurgienne … de 25 ans. L’histoire s’arrête donc là, même si Biduline et Bidula ont affirmé à leur grand-mère que, si elle voulait leur rendre visite dans la charmante petite ville où elles demeuraient, elles seraient ravies.

Court texte indépendant 1 : Partir en dernier

Publié 11 février 2019 par Sharon et Nunzi

C’est un mot d’enfant, en premier : « ma soeur mourra avant moi, puisqu’elle est plus âgée ».
Cela ne veut rien dire, que cet ordre de naissance.
En fait, on n’a la réponse qu’à l’ultime fin.
Tenez, prenez ces six frères et soeurs. Parité parfaite : un garçon, une fille, un garçon, une fille, une fille et encore un garçon, le tout en treize ans. Et bien, c’est le benjamin, le petit dernier qui partit en premier. Une décennie, en l’espace de trois ans, ce sont les trois aînés qui partirent, après avoir subi les aléas de la vie, les deux frères en premier, la même année, et leur soeur deux ans plus tard. Unis, toujours finalement, ils sont enterrés tous les trois dans le même cimetière, l’aîné, avec son fils, l’aînée, avec sa fille.
Si vous avez bien suivi, il restait deux soeurs, respectivement quatrième et cinquième par ordre de naissance. Étaient-elles proches ? Je dirai oui, sans trop d’erreur. Maintenant, est-il important de savoir que c’est la quatrième enfant qui mourut en dernier, quarante et un ans après son frère qu’elle aimait beaucoup ? Bien sûr que j’ai une preuve : elle avait appelé son petit dernier comme lui !
Bref, rien n’est sûr dans la vie, si ce n’est que sa vie, il faut la vivre, pleinement.

Interview exclusive d’un arbre à chats noir et blanc

Publié 10 février 2019 par Sharon et Nunzi

Il a été retiré de notre chambre après sa tentative de fuite. Il devrait rejoindre prochainement les appartements de Galopin, Lisette et Charmeur où, semble-t-il, être un arbre à chats est bien plus reposant. Avant cela, il a accepté de répondre à quelques questions.
– D’abord, comment allez-vous ?
– Bien, je crois, enfin, je pense. Je suis en un seul morceau, je n’ai pas perdu ma baballe. J’ai quelques poils de chats, mais c’est un moindre mal.
– Quels sont vos souvenirs les plus marquants ?
– Et bien… ma discussion avec mon voisin, constamment couché, et sur lesquels s’acharnent des félins pas très domestiqués.

le fait que certains congénères soient trop gros pour entrer sous l’arceau lui posait souci, parce qu’elle (une femelle nommée Vitamine) a tenté de forcer le passage. Pour ma part, j’ai aussi été victime de Duchesse, la féline en photo ci-dessus. Elle s’est acharnée sur ma baballe. C’est fragile, ces choses-là ! Puis, je les mettrai tous au régime. Je ne suis pas prévu pour des chats obèses, mais pour des chats qui suivent un régime !
– Je vous rassure tout de suite, nous sommes aux croquettes Burk toute l’année, rapport à nos intestins. Alors des croquettes de régime en plus, ce n’est pas possible.
– Enfin, je suis très heureux de me retrouver dans une pièce où l’on ne fait qu’une chose sur un arbre à chats : dormir dessus. Je vais pouvoir faire ce que je fais toujours : dormir !

 

Carnet du grand écrivain – 31

Publié 9 février 2019 par Sharon et Nunzi

XXXI Non, mais franchement, je ne vous raconte pas, moi Alexandre, mon cauchemar de la nuit dernière. A ce point là, ce n’est même plus un cauchemar, c’est comme si la réalité faisait irruption dans mon livre. J’ai rêvé, tenez-vous bien, que l’histoire que j’étais en train de raconter était basée sur des faits réels. L’hor-reur absolue ! J’ai même rêvé que Guillaume, le garçon de ferme, était toujours vivant, et qu’il pourrait nous donner une des clefs du mystère. Il faut vraiment que j’arrêter de rêvasser !

Intérieur jour. Retour dans la ferme des Gambelins, pimpante. Hippolyte arpente le séjour, et Emma ne peut que ressentir… Quoi ? Hippolyte, marquis de Carduel, serait-il stressé ?
– Ils inaugurent leurs chambres d’hôte ! Franchement, quelle manie !
– Si cela permet à la ferme de rester vivante… murmura Emma.
– Si vous y tenez ! D’ailleurs, voici les charmants propriétaires, qui ne s’étaient pas vraiment manifestés depuis le début de notre enquête !

Hippolyte ne reconnut personne, il n’avait croisé aucun d’entre eux au cours de leur pérégrination. Ils se congratulaient du travail effectué, ils admiraient l’état du séjour, ils avaient vraiment l’impression d’avoir pris leur revanche.

Un dernier invité entra. Faut-il vraiment que je vous le présente ?

Oui ?

Guillaume, le garçon de ferme des Gamblins. Oui, il a vieilli mais il est bien vivant.

Note de moi-même : je me demande quand même si ce n’est pas un peu trop de le faire revenir. Enfin, venir. Même si, évidemment, dans la vie, on a eu des coïncidences plus énormes. Puis, j’en connais qui ont effectivement racheté la maison dans laquelle leurs parents avaient grandi. Alors…. Par contre, ne pas tomber dans le travers de transformer un « gentil » en un « méchant » – se rappeler que, pendant la guerre, beaucoup de personnes ont cherché simplement à survivre, en attendant que cela passe.

Bon samedi à tous

Publié 9 février 2019 par Sharon et Nunzi

Bonjour les amis

Ici, tout va bien, sauf pour les arbres à chat, mais je pense que vous le savez déjà.

Là, j’écoute la télévision – non, parce que la regarder, c’est un peu exagéré. Je ne suis pas très fan du commissaire Magellan.

Là, je m’attaque à une puce qui a résisté au traitement que nous avons eu :

Comme vous le devinez, ces photos ont été prises entre deux séances… et bien d’exploration. J’ai beau être aveugle – ou peut-être parce que je suis aveugle – je fais partie des chats qui dorment le moins dans la tribu !

Je vous souhaite à tous un bon samedi !

Et pendant ce temps, toujours au Tas de pierre

Publié 7 février 2019 par Sharon et Nunzi

L’illustre écrivain est tout sauf content de ce qu’il écrivait.
– J’ai l’impression d’avoir pondu un gros tas d’âneries dignes d’une série télévisée low cost. Et encore, je suis extrêmement indulgent avec ma personne, parce que, le point positif, c’est que j’ai écrit des pages et des pages. Vous ne trouverez jamais un manuel d’écriture qui vous expliquera comment écrire une histoire de fantômes en étant crédible. Puis, je n’arrête pas de faire des cauchemars, enfin, des cauchemars, des rêves bizarres. Je suis choisi pour présenter en direct le concours de l’Eurovision de la chanson, moi qui ne sais pas distinguer un do d’un sol !
– Vous avez le sens du rythme, c’est déjà ça !
– Oui, mais commenter le rôle de la batterie ne devrait pas intéresser les millions de téléspectateurs qui vont regarder ce show. Téléspectateurs dont je ne ferai pas partie.
– Moi non plus. Aucun joueur de cornemuse n’a jamais été sélectionné pour participer. C’est tellement absurde d’utiliser ce prétexte que personne ne me questionne davantage.
– J’ai rêvé aussi que je faisais du surf à Hawaï, moi qui suis sportif comme un oreiller. Il est une seule intrigue dont j’ai à peu près la fin dans mon roman, et vous allez me dire si elle tient la route : celle de Julita.
– Allez-y.
– Julita veut s’enfuir, là, c’est une évidence. Elle veut quitter sa famille qui l’étouffe et décide toujours tout pour elle. Elle part pour la zone libre mais sans le dire à personne. Elle est donc officiellement « portée disparue », et un corps non identifiée, celui d’Emma, est identifiée à tort comme étant celui de Julita. Cette dernière n’en sait pas plus, et part pour l’Angleterre. Pourquoi ? Parce que ce pays l’a toujours fait rêver, c’est en tout cas ce qu’elle dit à sa soeur. Là bas, elle mène une vie parfaitement normale, se marie, a sans doute des enfants, écrit à sa soeur qui lui cache qu’elle est déclarée morte.
– Ou bien sa soeur est sa complice et a aidée à la faire déclarer morte.
– Ce qui explique pourquoi elles ont réussi à correspondre leur vie durante. Je ne dis pas qu’il était facile de partir en Angleterre pendant la guerre, je dis simplement que c’était faisable.
– Surtout qu’au moment de la mort d’Emma, nous étions en guerre, véritablement : l’amnistie n’avait pas été signée.
Le grand écrivain faillit dire à Percy qu’il n’était pas français, quand il se rendit compte qu’il allait faire une gaffe : la mère de Percy est française, et Percy avait la double nationalité franco-anglaise – à défaut de franco-écossaise.