Et franchement, j’avais presque oublié.
Il fait chaud en Normandie, très chaud, et toutes les fenêtres ou presque sont ouvertes depuis ce matin.
Ne me demandez pas un énorme effort physique (ni à moi, ni aux doyens de notre famille) trop, c’est trop. Je suis actuellement couchée dans un des nombreux cartons mis à notre disposition et je n’ai pas l’intention d’en bouger. Même les chatonnes semblent presque calmes (presque, elles courent partout).
Tous les ans, c’est un peu le même bilan, avec l’impression que rien ne change :
– des associations débordées ;
– des chats abandonnés ou livrés à eux-mêmes ;
– des chats maltraités ;
– des chats accidentés ;
– des chats torturés.
Constat pessimiste ? Constat réaliste, il suffit pour cela de suivre la moindre association sur les réseaux sociaux pour constater l’énorme travail effectué et les difficultés que les bénévoles doivent surmonter jour après jour. Il est important de rappeler que ce sont des bénévoles, parce que pour ceux qui râlent « faites plutôt pour les humains, non pour les animaux », je leur demanderai simplement ce que eux font, eux qui râlent si fort contre ceux qui agissent : la réponse est simple, le plus souvent, ils ne font rien. Du moins, tous les râleurs interrogés par Sharon ou un proche de Sharon bafouillent, ou ne répondent rien, voire répondent qu’ils ne feraient rien bénévolement, c’est une règle d’or. Bizarre, ils râlent pourtant bénévolement.
Alors, on ne le répétera jamais assez, faites identifier et stériliser votre chat. Non, il ne sera pas malheureux, non, il – et surtout elle – n’a pas besoin d’avoir une portée pour être heureuse. Pour celles qui ont été recueillies après coup, je ne peux témoigner, mais ni moi, ni Vitamine ni Lisette n’avons porté de chatons, et nous ne nous en portons pas plus mal.
Bonne journée à tous.