Paprika et Brésilienne sont les chatons de ma nourrice Venise.
Voici Paprika :
Brésilienne est très proche de mon fils Koala, mais Paprika est encore plus proche de lui !
Bonne journée à tous.
Voici Tamara, la première née, très intéressée par l’appareil photographique de Sharon. A l’arrière-plan, le rouquin qui se lave, c’est Paprika, mon frère de lait.
Pas de doute, elle aime l’appareil photo. Mais il est une chose qu’elle aime plus encore, c’est embêter sa jumelle et cadette de trois heures, Framboise, portrait craché de Rico du Bonnet, leur père :
Framboise est très calme, même quand sa soeur l’ennuie :
Elle est aussi très photogénique :
Mon résumé : Guillaume, après avoir terminé sa convalescence, rentre en France. Ce n’est qu’un au revoir pour Perceval McKellen et lui.
Sur le quai de la gare, Perceval tint à me dire un dernier au revoir.
– Je me demande dans quel guêpier s’est encore fourrée Imogène ! dis-je, pour détendre l’atmosphère.
Il resta sombre. Puis, il me prit dans ses bras, pour une virile accolade. Mon épaule droite résista vaillamment à l’assaut.
– Je vous invite cet été ! C’est moi qui suis chargé les Highlands games.
– C’est moins dangereux que Hunger games, répondis-je, dans une vaine tentative pour détendre l’atmosphère.
– Vous vous trompez ! La dernière fois que j’ai eu l’honneur d’organiser ces épreuves, mon neveu Ruppert a malencontreusement été heurté par un bûche en plein vol. Le malheureux lanceur, Richard, un de nos plus forts et plus vaillants highlanders, a passé plusieurs nuits à son chevet – et ma sœur ne disait rien, elle n’en pensait pas moins. J’aurai préféré qu’elle m’engueule.
– Mais… votre neveu va bien ?
– Oui ! Il va bien. Il s’est remis. Et il s’est même mis en couple avec son assommeur ! Bon voyage Guillaume !
Ce fut sur ces mots que nous nous séparâmes. Percy savait ce qui m’attendait. Avec le recul, je me dis qu’ils avaient voulu me ménager, les d’Arcy, les McKellen, et même ma propre mère.
Hier, Sharon a participé au RAT, elle a lu 1010 pages.
Je m’attendais donc à ce que, ce matin, elle soit dans le brouillard.
Et bien non. Elle va bien, et elle a intérêt : les techniciens d’EDF sont venus dès 8 h 40 (et nous sommes le 24, pas le 25).
Moi, par contre, je dors toujours, avec Ciboulette sur le dos. Je dors, je dors, et Ciboulette aussi. Elle commence à peser, la petite, et à avoir des projets d’avenir.
Bref, je cherche un chatmoureux pour elle, pas sérieux s’abstenir. Sinon, je la fiance à Koala, mon fils adoptif, et je ne sais pas pourquoi, il n’est pas très motivé (les copains d’abord, les filles après).
PS : les techniciens d’EDF font un peu de bruit… Du coup, Ciboulette est réveillée, mais ne bouge pas de mon dos.
Ciboulette est en très très grande forme. Je crois même que je peux ajouter un très.
Profitez donc en images des rares moments d’accalmie pendant lesquels elle ne court pas partout !
Je suis vraiment ravie de la savoir aussi en forme.
Là, je suis en train de « regarder » quelle bétise elle est en train de faire !
Bon samedi à tous !
Cet award au nom magnifique m’a été décernée par Asphodèle.
Merci beaucoup !
L’objectif ? Révéler sept choses que vous ne sachiez déjà pas sur moi. Pas facile.
Voici donc sept informations, à vous de me dire lesquelles sont vraies, et lesquelles sont fausses.
1 – Je n’ai pas eu de chatons, mais j’ai un fils adoptif (Koala) et une fille de coeur (Ciboulette).
2 – Je suis une très grande chasseuse : souris, mulot, oiseaux, rien ne me résiste.
3 – Je dois ma beauté à la chirurgie esthétique. Le docteur B*** l’avait promis quand j’étais chaton, il a tenu parole, mon visage est « rectifié », en dépit de mon handicap.
4 – Je suis déjà tombée plusieurs fois dans des endroits aquatiques : baignoire, seau d’eau. Je suis un peu gaffeuse.
5 – J’ai quatre frères (Cacao, Rodéo, Fidélio et Mycroft) mais aucune soeur.
6 – Chablis, mon chatmoureux, a un faible pour les écailles de tortue. Il est très proche de Cerise et de Charisma.
7 – Imogène d’Arcy, mon héroïne, doit son prénom à ma tante Imogène. Guillaume Berthier devait s’appeler Guillaume Désandelit. Berthier est plus passe-partout.
Je ne tague personne, d’abord parce que le tag a beaucoup tourné, ensuite parce que je n’aime pas les tags tant que cela, et Sharon non plus.
Mon résumé : Guillaume Berthier termine sa convalescence au Tas de Pierre. Des intérêts pressants l’appellent en France. Un dernier tour et puis s’en va d’Ecosse.
– Je ne pensais pas qu’ici aussi il y avait des embouteillages, commençai-je.
– Ici, et en Irlande aussi, à ce que l’on m’a dit, grommela Perceval. Jamais mis les pieds en Irlande, peux pas le certifier.
Il était au volant d’une voiture qui paraissait avoir assisté au couronnement d’Elizabeth II. Elle tenait pourtant encore le choc.
– A votre avis, ce sera encore long ?
– Sais pas. Les moutons n’ont jamais avancé très vite.
Effectivement, un magnifique troupeau d’une cinquantaine de moutons traversait paisiblement la route, en prenant tout son temps.
– Le mariage de Calpurnia s’est bien passé, dis-je pour relancer la conversation.
– Ouais. Il ne manquait que Philoména.
– ????
– Mon ex-femme. Elle m’a quitté au bout de quinze ans de mariage et cinq enfants. Elle n’était pas faite pour cela, disait-elle. Elle aurait dû s’en apercevoir plus tôt.
Perceval s’assombrit encore, et moi, mon esprit tournait à toute vitesse, imaginant des développements sordides, pensant que, peut-être, la disparue ne ne s’en était pas allée de son plein gré. Et si elle était morte, sauvagement assassinée, et si….
– Elle va très bien ! s’écria Percy. (Il semblait lire dans mes pensées, tout comme Imogène.) Elle a trouvé que l’ascension du Mont-Blanc était plus importante que le mariage de sa fille. Jusqu’à preuve du contraire, les Alpes n’allaient pas foutre le camp pendant que Calpurnia se mariait ! Ma chère et tendre ex-femme m’a assuré qu’elle ne voulait pas être témoin de l’erreur monumentale que commettait sa fille aînée. Groumpf.
– Pas mieux.
Le silence s’installa, uniquement troublé par le bêlement des moutons. Puis, la voie fut enfin dégagée. Sans ajouter un mot, Percy appuya sur l’accélérateur. A la vitesse grandiose de trente kilomètres/heure, nous regagnâmes le Tas de Pierre.