– Monsieur le principal, nous avons un problème !
– Lequel ? Le toit de la cantine s’est effondré ?
– Non.
– Le rez de chaussée est inondé ?
– Non.
– Les ordinateurs sont en panne ?
– Apparemment non.
– Les louveteaux ont décidé de prolonger leurs vacances et se sont mis en grève ?
– Ah, non, pas un ne manque à l’appel.
– Alors, où est le problème ?
– Il nous manque un professeur. Il était là ce matin, et puis, pioup ! Disparu ! Un nouveau, monsieur Tonkadère.
– Est-il un loup-garou, un vampire, un fantôme, un troll ?
– Absolument pas ! Il est un professeur tout ce qu’il y a de plus normal, si ce n’est qu’il s’est volatilisé !
– Dans le doute, je vais le remplacer moi-même pour la rentrée. Mettez-lui la patte dessus au plus vite et ne le secouez pas trop. Par contre, s’il s’agit d’une disparition involontaire…
Gaël de Nanterry ne compléta pas sa phrase : tous, au pensionnat, avaient eu leur dose d’enlèvement pour une bonne décennie.
Cool ! La rentrée des louveteaux ! Ça m’a manqué, dis donc…Et déjà un mystère…
Merci Merquin !
Il sera vite résolu.
Voilà, j’ai remonté le fil des billets, il me manquait quand même ce début ! Mais j’ai suivi dans la « rentrée II »… S’appeller Tonkadère et disparaître, c’est ballot ! 😆
Oui, c’est ballot. Aux dernières nouvelles, il a demandé sa mutation pour Kyoto – histoire de mettre beaucoup de distance entre lui et le pensionnat.